Mehdi Aït Ahmed : “Frédéric Longuépée ne sait plus sur quel pied danser”

    Nous avons contacté Mehdi Aït Ahmed suite aux propos de Frédéric Longuépée parus mercredi dans Sud Ouest (lire ici). Celui-ci avait parlé de « rumeurs » pour évoquer l’affaire Naoufel Khacef.  Une plainte pénale a pourtant été enregistrée par le parquet de Bordeaux (lire ici).

    Mehdi Aït Ahmed réagit au sujet des « rumeurs » :

    « Quand le Président du Bordeaux Girondins parle de rumeurs pour évoquer une affaire présentée officiellement à Madame Le Procureur de la République, il parle sans doute des différentes versions qu’on a voulu nous raconter ? Dans un premier temps, il s’agissait de faire croire au public que j’étais sorti de l’affaire le 10 janvier car mon mandat se terminait. Cette version n’a pas fait long feu (lire l’article avec les propos de Daniel Riolo qui parle du 30 janvier où le FCGB continuait de communiquer avec l’agent) alors ils ont poussé le joueur à raconter publiquement une histoire imaginaire  afin de me faire passer pour l’escroc et nous expliquer que j’étais là pour la partie administrative (lire version Khacef). J’étais pourtant soi-disant sorti du dossier justement pour un manquement administratif. Allô cohérence, bonjour ? ».

    Avant d’ajouter : « Me voilà de nouveau en plein manquement administratif avec la problématique du mandat qui refait surface mais qui aurait finalement posé problème le 31 janvier cette fois-ci. On comprend mieux pourquoi Daniel Riolo annonçait que la défense de cette affaire allait être ridicule (lire ici) ».

    Mehdi Aït Ahmed assure disposer d’un nombre de pièces conséquent pour étayer ses propos dans le cadre de cette affaire: « De notre côté, nous avons encore plus de pièces pertinentes dans ce dossier qu’ils n’ont de contrats pro au sein du club… Et pourtant ils en ont beaucoup des contrats pro ! ».

    Il poursuit en évoquant son entretien téléphonique avec Frédéric Longuépée (lire ici): « Il m’a appelé le 12 mai pour me déconseiller d’aller au bout de ma démarche et il a insisté là dessus. Je lui ai demandé pourquoi me déconseiller d’aller au bout d’une démarche en justice ? D’autant plus qu’il n’était en principe pas concerné et qu’il n’avait de ce fait aucune raison de s’inquiéter. Je lui ai précisé qu’il était toutefois susceptible d’être potentiellement considéré comme complice aux yeux de la justice s’il était au courant d’éventuels agissements frauduleux d’Éduardo Macia sans agir ».

    C’est alors que Frédéric Longuépée lui aurait rétorqué qu’il venait de prendre connaissance de cette affaire. À quelques jours du passage devant la DNCG, l’agent conclut donc en faisant allusion au numéro de claquettes du Président des Girondins (lire ici):

    « Suite à cela, il me répond qu’il vient de prendre connaissance du dossier. J’ai cru comprendre qu’il était bon danseur mais quand il me dit ça, je me dis que Frédéric Longuépée ne sait plus sur quel pied danser. Je vous rappelle que nous sommes le 12 mai à ce moment-là et qu’il me dit prendre connaissance d’une histoire sortie publiquement depuis plusieurs semaines… Pourquoi ne pas le croire sur parole ? »