Daniel Riolo : “J’atteste que la façon dont Bordeaux va se défendre, va être assez ridicule. J’ai des pièces qui me font pencher, c’est mon droit, largement du côté de Mehdi”
Dans l’After hier noir, Daniel Riolo a donné son avis sur le dossier Naoufel Khacef, expliquant que dans ce transfert du jeune espoir algérien aux Girondins de Bordeaux, Mehdi Ait Ahmed, son agent qui l’a amené au club, avant d’être ‘court-circuité’ selon les propos d’intervenants de l’After, semblait honnête. Le consultant s’appuie sur de très nombreux documents qu’il a pu consulter.
« Toutes les pièces que Mehdi a sont vérifiables, crédibles. Je suis même allé jusqu’au contrôle des conversations qu’il a eues avec le joueur, et avec les différentes parties dans cette affaire. J’ai tout contrôlé et vérifié […] De toute façon, la justice va trancher […] Laissez cette affaire aller au tribunal, laissez Mehdi se défendre, il a un dossier qui est béton, que j’ai consulté. J’ai également consulté l’autre partie, c’est-à-dire la façon dont Bordeaux se défend. J’atteste que la façon dont Bordeaux va se défendre, va être assez ridicule. Je ne veux pas qu’on banalise le fait qu’on court-circuite dans ce milieu des agents. Mehdi est un jeune agent qui a commencé sa carrière en se disant qu’il n’avait pas envie de baigner dès le départ dans l’amoralité le fait de s’associer avec des mecs louches parce qu’ils connaissent machin, ceci, cela… Il est rentré dans le métier parce qu’il a envie de le faire honnêtement. Franchement, si Mehdi trouve un arrangement, il se fait rincer de trois billets, et il range tout. Et il n’a pas envie de ça ! Il a envie d’aller au bout de la procédure, je veux le féliciter pour ça. Qu’il gagne ou qu’il perde, c’est la justice qui en décidera, mais ce gars-là va au bout et je veux qu’on le félicite pour ça. Il ne veut pas croquer le bout de gras, et en plus ça ne représente pas grand-chose au final. Je ne veux pas qu’on dise que ce soit légal ou illégal, c’est la justice qui décidera de ça. Nous on est là pour consulter toutes les pièces, et ces pièces me font pencher, c’est mon droit, largement du côté de Mehdi, et pas du côté de la direction bordelaise. La gestion de Bordeaux à l’heure qu’il est, est cataclysmique ».