Une histoire d’agents et de pouvoir derrière l’échec du dossier Thierry Henry ?

    Florian Brunet, responsable des Ultramarines, se demande qui est réellement aux commandes du club, dans cette phase de transition du rachat des Girondins de Bordeaux. Derrière le dossier Thierry Henry se cacheraient des intérêts de plusieurs intervenants, notamment des agents du réseaux du GACP, qui auraient pensé à leur petite personne avant le FCGB. Si tout cela semble encore flou, le journaliste Adrien Matthieu (Goal), explique que “si l’on explore les raisons du refus de Thierry Henry, on découvre que certaines personnes ont privilégié leur carrière personnelle à l’intérêt du club. Vraie guerre d’agents et d’intermédiaires qui sème le trouble, surtout auprès de GACP. Assez navrant […] Cet épisode ne remet pas en cause la vente des Girondins à GACP mais montre bien qu’il y a une nébuleuse qui gravite autour avec des agents qui veulent placer leurs protégés et refusent ceux des autres (dont Hugo Varela). Inquiétant pour la suite”. Si nous n’en savons pas réellement plus à l’écriture de ces lignes, Christophe Hutteau, il y a quelques jours, avait insinué la même chose, en étant un peu moins direct : “La quasi-totalité des joueurs, que l’actuelle direction a voulu faire venir, n’est pas venue pour la raison que ce fameux conseil des sages s’est opposé. Ils ne se sont pas opposés à la venue de ces joueurs parce qu’il s’agissait de joueurs mauvais ou moyens, mais parce qu’ils étaient en difficulté pour pouvoir mettre leur grain de sel ou garnir leur porte-monnaie. Dans le microcosme du football européen, tout le monde sait, les agents, que ces pseudo-spécialistes, contactent les agents des joueurs susceptibles de venir rejoindre Bordeaux, afin de prendre des commissions […] ’Jespère que Bordeaux va réussir très vite à faire le ménage et pouvoir avancer » (lire l’intégralité des propos de Gaëtan Laborde ICI). L’agent a promis d’en dire un peu plus dans les prochains jours, et surement après le mercato estival, afin de ne pas interférer en ce période déjà compliquée pour les dirigeants bordelais. Plus que jamais, la pré-saison du FCGB, au moins au niveau de la gérance, ressemble à un échec. La sortie de Nicolas de Tavernost sur l’avenir du club – bien qu’il nuança en expliquant que rien n’était remis en cause – n’est certainement pas anodine.