Jocelyn Gourvennec a été questionné sur les objectifs des Girondins de Bordeaux en seconde partie de saison, après une première partie ratée. Mais le coach bordelais a tient visiblement à prendre match par match. « On sait l’enjeu pour nous, il y a d’abord ce premier match puis ensuite ceux de Ligue 1, pour qu’on relance la machine. On est prêts à ça, on travaille pour ça. Le groupe a bien repris et la coupure a fait du bien à tout le monde pour s’aérer l’esprit, se remettre les idées claires et repartir sur un nouveau cycle que l’on veut positif. Sur ce qu’on voit du groupe, on a retrouvé de la fraîcheur. Maintenant, il faut que ça se voie aussi dans les matches. Aujourd’hui, on a bien travaillé, on a beaucoup travaillé dans l’intensité, on a fait des séances chargées et nombreuses depuis notre reprise. L’objectif c’est d’abord de bien aborder Granville avant de penser à Troyes, Caen, Nantes, etc. On est vraiment aujourd’hui dans un objectif du match de Coupe de France, et de se qualifier pour être au tirage. C’est ça le plus important aujourd’hui. On a besoin, vraiment besoin de regagner un match. Et cela passe par Granville […] On sait très bien qu’on doit montrer autre chose, on doit être plus conquérants et avoir l’envie de repartir, regarder vers le haut. Aujourd’hui, c’est vraiment de réussir notre mois de janvier et de rebondir. Cela passe d’abord par Granville évidemment, et après on s’attaquera à la préparation du match de Troyes. On sait très bien la situation du classement qui n’est pas satisfaisante. Mais aujourd’hui, à l’heure où je vous parle, c’est déjà de regagner un match et se qualifier à Granville ».

 

De bons résultats en janvier permettront de faire revenir le public au stade. « Après, ce sont les résultats et la conséquence des matches qui feront que le public a envie d’être encore plus derrière son équipe. Même sur le match de Montpellier, le public a été derrière son équipe. Ca a mal fini, mal tourné, mais le public a toujours été présent, il n’y a rien à dire là-dessus. Simplement, quand on est supporters, on a envie de voir son équipe gagner, s’arracher pour tenir un résultat, de plein de choses comme ça. On sait très bien qu’on ne peut pas rivaliser aujourd’hui avec les deux-trois meilleures équipes du championnat. En revanche, derrière il y a de la place pour aller titiller, challenger, et être un outsider. On doit être capables de faire ça ».

 

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