Jocelyn Gourvennec s’est une fois encore expliqué sur le choix de positionner Jérémy Toulalan au début de la saison. L’entraîneur des Girondins explique que plus que de la défaillance chez le capitaine bordelais à ce nouveau poste, c’est surtout qu’il n’a pas été remplacé convenablement au milieu de terrain. « On était partis là-dessus pour gagner un certain nombre de choses derrière. On a perdu un peu de puissance et d’impact athlétique, associé aussi au départ de Nicolas Pallois. On avait ça aussi chez Igor Lewczuk, mais il a été aussi impacté et blessé donc on ne peut pas jouer sur ces ressorts-là. Je pense que d’une manière générale, dans la complémentarité, on n’a pas trouvé cet équilibre. Et surtout dans les différentes options que l’on a eues au milieu, on n’a pas retrouvé ce qu’on avait avec l’influence de Jérémy au milieu. Aujourd’hui, il s’agit de se réadapter, de trouver un meilleur équilibre. Mais entre le 1er septembre (fin de mercato) et puis la fin de la poule aller au mois de décembre, sur ces quatre mois-là il a bien fallu trouver des solutions et faire avec les options qu’on avait à disposition. On avait pas mal changé, bougé, tenté pas mal de choses aussi ; ça n’a pas eu toujours de l’effet. Aujourd’hui, comme on est dans une période de mercato, on peut avoir un peu plus d’options, mais cela passe aussi par des mouvements de joueurs ».

 

Défendant son capitaine, le coach girondin a expliqué que c’était la totalité de l’équipe qui avait failli. « C’est plus par rapport à l’efficacité de l’équipe. Je crois que d’avoir mis Jérémy derrière, ça ne posait de problème à personne jusqu’au match de Paris et les quelques matches qui ont suivi, il n’y a pas eu de débat. Il a été performant, l’équipe tournait. C’était un nouvel équilibre, mais pas plus. Sur la durée, on n’a pas eu ce problème que derrière. On a eu ce problème avec Benoit qui n’a pas été suffisamment efficace. Dans l’axe derrière on manque d’impact. Au milieu on est moins équilibrés. Et devant on est moins efficaces. Tous ces secteurs de jeu-là doivent être revus d’une manière générale. Cela passe par une hausse des performances des joueurs qui ont déjà montré des qualités, mais qui ont un peu baissé de niveau. Et puis ça passe dans une deuxième temps par l’apport d’un, deux, trois joueurs qui vont apporter de la concurrence, redynamiser le groupe, et apporter leurs qualités en n’étant pas impactés par cette mauvaise période qui a duré un peu plus de deux mois. C’est un tout. Une équipe, c’est toujours un puzzle. C’est toujours très précis, et il faut toujours équilibrer ce puzzle ».

 

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