[Photos] Le décrassage du 28 février 2016

    Lendemain de (nouvelle) lourde défaite à Reims, l’on pouvait s’attendre à des visages fermés, des joueurs tirant la gueule, mais c’était sans compter sur l’atmosphère du Haillan, ce fameux calme bordelais… Willy Sagnol a au moins raison sur une chose : les joueurs passent vite à autre chose. Là où le mec de DH traine sa défaite toute la semaine en même temps que d’aller bosser, à Bordeaux les professionnels semblent déjà regarder vers leur prochain match et le Gazelec Ajaccio, avec rigolade… Pourtant, l’équipe corse, c’est (encore) un mauvais souvenir avec le match aller qui avait vu Willy Sagnol demander à ses joueurs le lendemain s’il était toujours l’homme de la situation. L’histoire se répètera t-elle ? L’on imagine mal un bouleversement dans le calme moribond bordelais, surtout à dix journées de la fin. D’autant que le discours est bien rodé : lorsque l’on gagne c’est l’insouciance de la jeunesse, lorsque l’on perd c’est parce que l’on construit avec cette jeunesse. Preuve en est certainement la présence de nombreux appareils dentaires : Milan Gajic, Diego Rolan, Malcom ou encore Mauro Arambarri ne viendront pas nous contredire…

     

     

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    Peu importe, de toute façon, nous n’avons aucun poids et personne ne nous écoute, nous n’allons pas refaire le monde. Revenons à nos moutons, et le décrassage traditionnel d’après défaite… Euh, match. Cheick Diabaté, blessé face à Reims, était équipé d’une montre qui analysait ses performances lors de son footing dominical qui a duré approximativement 20-25 minutes. Pendant ce temps, Isaac Kiese Thelin, qui s’est montré muet avec la réserve bordelaise hier, est parti se décrasser à vélo. Il était accompagné d’Adam Ounas, Enzo Crivelli, Lamine Sané, Paul Bernardoni, et Eric Bédouet.

     

    Le plus intéressant était donc le décrassage des joueurs n’ayant pas joué ou étant rentrés en jeu, sans oublier les blessés de retour de leur mal. Ainsi, prenaient place sur le terrain principal Malcom, Mauro Arambarri, Vieira Jussiê, Pablo Castro, Lucas Bobe, Maxime Poundjé, Thomas Touré, Abdou Traoré, Milan Gajic. Ce dernier est d’ailleurs apparu très amaigri, certainement des suites de sa longue indisponibilité. D’ailleurs, soit dit en passant, comment écarter Thomas Touré d’un poste de titulaire alors qu’il restait sur une bonne performance ? Comment sortir Maxime Poundjé, qui restait lui aussi sur une performance correcte, alors que Diego Contento revenait à peine de blessure ? Comment faire rentrer Mauro Arambarri dans les toutes dernières minutes du match alors qu’il n’a encore jamais été mis dans de bonnes conditions depuis son arrivée ? Comment ne faire entrer Malcom qu’aussi tardivement ? Tant de questions pour lesquelles nous n’avons pas de réponse.

     

    Après un footing de quelques tours de terrain, le premier exercice était donc une sorte de grand toro, avec des joueurs devant intercepter au centre, avec pour consigne de fermer les intervalles. Là encore, l’ambiance est très loin d’être mauvaise au sein du groupe. Voici en images cet exercice.

     

     

     

    Puis nos joueurs sont partis à l’opposée afin de réaliser… le même genre d’exercice. Seulement cette fois-ci, les enchainements de passes étaient comptés.

     

     

     

     

    Puis, pour terminer, deux petits buts ont été installés… Pour une sorte d’opposition.

     

     

     

     

    Que vous dire de plus… On aimerait ressortir quelque chose de positif de cette séance mais comme tous les décrassages, c’est vraiment compliqué… Allez, le fait de revoir Milan Gajic, Vieira Jussiê ou encore Pablo Castro est une bonne nouvelle. D’autant que ceux-ci jouent sans retenue, ce qui est tout de même positif. Concernant les deux dernières recrues sud-américaines, Mauro Arambarri se bouge, donne de lui-même, essaye de s’appliquer, mais on a l’impression que le jeu va encore un peu trop vite pour lui et qu’il n’a pas encore acquis le rythme français, dirons-nous. Malcom a vraiment des qualités, aussi bien dans la percussion, dans la protection de balle, que dans l’adresse devant le but ou encore technique. Malheureusement, un peu comme face à Reims, il n’a pas été servi une seule fois lors des dernières minutes de l’entrainement. Cinq longues minutes à observer le jeu, seul, à l’opposé… Ce fut assez invraisemblable. Vieira Jussiê n’a rien perdu de sa technique et de sa vision de jeu mais l’image à l’époque de Pablo Francia, il s’agit plus d’un joueur jouant dans un petit espace. Assurément, au futsal, il sait extraordinaire… Abdou Traoré, dit “Abibou”, n’est vraiment pas dégueulasse… C’est dire que l’on ne va pas très bien. Enfin voilà, un dimanche comme beaucoup (trop) d’autres…