Lamentables…

    Le résumé

    Il sera différent de d’habitude au niveau de la forme. Nous allons revenir sur l’échec de la soirée, et la très mauvaise opération au vu des résultats du soir.

     

    • Un mental encore friable

    La question des journalistes de la semaine, répétée, était « Montpellier est-il oublié ? ». A juste titre. Car ce soir l’équipe a été méconnaissable, perdant toutes ses valeurs de seconde partie de saison. Beaucoup moins de rythme, que très peu de solutions pour le porteur de balle, un jeu latéral… Et lorsque l’adversaire ouvre le score, il n’y a même pas de réaction. Imaginez si l’équipe en prend un deuxième. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé…

     

    • Des choix au niveau du coaching, discutables

    Jussiê titulaire, pourquoi ? On n’a pas compris. Ca s’est justifié sur le terrain en plus. Nguemo sur le banc ? Ce système à 5 défenseurs est intéressant lorsque les latéraux apportent et travaillent. Ca n’a jamais été le cas ce soir. On revient à la mi-temps avec deux buts encaissés, et on s’attend à un changement tactique, voir à des remplacements. Il n’en est rien. Seul Sané est repositionné au poste de milieu défensif, où il mit plusieurs minutes avant de prendre ses marques. On attendait Diabaté pour apporter du physique et des reprises sur les centres. On ne le verra qu’après l’heure de jeu, remplaçant… Gouffran ! Le moins mauvais des deux attaquants. Puis sortie d’Obraniak, et Plasil. Pour la rentrée de Bellion et Traoré. Franchement, on ne comprend toujours pas.

     

    • Un arbitrage à l’image de Chapron : mauvais

    On accuse rarement l’arbitrage des mauvais résultats. Mais là, il n’a pas su tenir le match et a presque failli l’envenimer avec ses attitudes et ses décisions à retardement. Un chef de gare souvent, sortant des cartons jaunes sur le tard, comme celui d’Ospina à la 87ème minute… Des décisions contestables, sur de petites fautes, ou fautes un peu plus grossières. Vraiment, un très mauvais arbitrage.

     

    Nous avons aussi payé des erreurs défensives qui ont amené les deux buts. Bordeaux aura eu une bonne période, nous laissant espérer, après l’égalisation de Planus. Cela aura duré dix minutes, puis plus rien. Grosse déception des supporters qui craignent, ce soir, de retomber dans une spirale négative…

     

     

     

     

    Les joueurs

    Cédric Carrasso aura sauvé la baraque à plusieurs reprises ce soir encore. Il a montré beaucoup de volonté, de détermination, et nous a montré une belle relance, rapide, et sans contrôle. Ce que ses coéquipiers n’ont jamais réussi à faire.

    Benoit Tremoulinas a été catastrophique. On ne l’a jamais vu déborder, et lorsqu’il a le ballon, il joue en permanence derrière. Pire encore, il n’est que très peu revenu à son poste après ses pertes de balle, ou les pertes de balle de ses coéquipiers. De l’autre côté, Mariano Ferreira Filho a peut-être montré ses limites ce soir. Sans aucun rythme, incapable de déborder et de faire preuve de puissance, il s’est montré impuissant ce soir. Cela dit, le peu de centres réalisés ont été bons, mais personne à la réception. Mickaël Ciani se jette bêtement tel un pupille Z et donne un pénalty à Nice. Des prises de balle peu rassurantes, des actions à la limite, et une relance latérale tout le temps dans le dos et pas dans la course. Ce joueur marche au mental, et nous fait défaut dans ce type de match. Passeur décisif (c’est dingue) pour Marc Planus qui aura beaucoup donné, même s’il n’est pas exempt de tout reproche au niveau défensif. De bonnes interventions cependant, et un but à la clé plein d’audace et d’attention, ce qui a manqué à l’équipe ce soir. Lamine Sané nous est apparu très lent ce soir, pas aussi précis que lors des dernières rencontres dans son placement et dans ses interventions. Repositionné au poste de milieu défensif, il a semblé perdu pendant plusieurs minutes avant de ressurgir de temps à autre.

    Jaroslav Plasil a beaucoup donné en première période, et a perdu beaucoup de ballons en forçant son jeu, faute de solutions. Une bonne débauche d’énergie, de beaux discours à ses partenaires lors des buts niçois, mais sans efficacité. Remplacé en seconde période, cuit physiquement. Nicolas Maurice-Belay n’a pas eu la justesse et la réussite habituelle, rendant sa partie quelconque. Ses percées étaient presque téléphonées, ou du moins bien étudiées lors de séances vidéo. Il peut passer au travers, c’est tellement rare… Ludovic Obraniak aura tout essayé : garder le ballon, le distribuer proprement, l’amener devant rapidement balle au pied… Des coups des pieds arrêtés intéressants, notamment ce coup franc direct à l’entrée de la surface, passant de très peu à côté des buts d’Ospina.

    Yoan Gouffran n’aura pas existé ce soir. Le peu de duels qu’il a pu se procurer ont été perdus. Par manque de vitesse, de physique, de combativité. Et surtout la maladresse. C’est ce qui caractérisait le plus Vieira Jussiê. Une prestation extrêmement médiocre, avec bon nombre de ballons perdus, et que de contrôles ratés… Ce geste technique qui consiste à tourner autour du joueur a aussi bien été étudié, et cela n’est jamais passé.

     

    Cheick Diabaté a apporté du poids au niveau aérien et au niveau du jeu dos au but. Deux grosses occasions manquées : une tête à bout portant directement sur Ospina. Et une reprise trop croisée alors que le but était grand ouvert. Cela entache forcément le reste. David Bellion n’a pas touché de ballons. Abdou Traoré nous a montré toute sa lenteur et son manque de compétition.

     

     

     

     

    La feuille de match

    26ème journée de Ligue 1

    Samedi 3 Mars 2012 à 21 heures

    Stade Jacques Chaban-Delmas (Bordeaux)

    Arbitre : M. Tony Chapron

    Bordeaux 1 – 2 Nice

    Buts : Planus (67ème) – Monzon (18ème, sp), Guié Guié (39ème minute)

    Cartons jaunes : Obraniak (50ème) – Coulibaly (71ème), Monzon (77ème), Grandin (82ème), Ospina (87ème).

    Bordeaux : Carrasso – Tremoulinas, Ciani, Sané, Planus, Mariano – Plasil (Bellion, 83ème), Obraniak (Traoré, 83ème), Maurice-Belay – Jussiê, Gouffran (Diabaté, 68ème).

    Nice : Ospina – Monzon, Civelli, Gomis, Clerc – Digard, Palun, Sablé (Grandin, 73ème), Coulibaly, Mounier – Mouloungui (Guié Guié, 12ème)

     

     

     

     

    Les notes Girondins4ever

    Carrasso : 6

    Tremoulinas : 0

    Ciani : 0

    Sané : 3

    Planus : 6

    Mariano : 0

    Plasil : 4

    Obraniak : 5

    Maurice-Belay : 3

    Gouffran : 0

    Jussiê : 0

     

     

    MisterInfiny