Willy Sagnol est revenu sur le recrutement effectué au sein d’un club et de l’importance qu’a l’entraineur dans ce recrutement. « Je ne dis pas que Rudi Garcia a trop de pouvoir, mais si vous mettez un directeur sportif, c’est ce dernier qui doit décider. Mais dans les faits, ce n’est pas lui qui décide, donc ce n’est pas un directeur sportif. Dans les grands clubs qui fonctionnent bien, ce ne sont pas les entraineurs qui recrutent. Le seul cas qui peut-être est un peu différent, c’est Guardiola. Ses résultats ont fait qu’il peut choisir. Mais les entraineurs dans les grands clubs proposent des noms, ils proposent. Le club dit oui ou non, mais ce n’est pas un entraineur qui décide. Un entraineur, pour ne pas vous tromper dans un recrutement, vous devez être sûr d’un joueur, un joueur que vous avez dû voir des dizaines et des dizaines d’heures. Comment voulez-vous qu’un entraineur aujourd’hui ait le temps physique d’observer un joueur pendant dans centaines d’heures ? ». C’est à ce moment précis qu’on lui rétorque avec Ironie, « Toi tu as décidé de recruter Diego Contento à Bordeaux, et depuis on a décidé de ne plus laisser l’entraineur décider (sourire) ».

Ce à quoi l’ancien entraineur des Girondins répondit : « Ah, par contre, tu ne me parles pas de Malcom… Oui, c’est moi qui ai proposé Malcom. Cela veut dire une chose, c’est que tu vas avoir des réussites et des échecs. Pour garantir le plus de réussite possible, il faut une structure dédiée à ça. Isaac Kiese Thelin ? Oui, c’est moi. Avec la structure recrutement, on a validé ça. Mais Kiese Thelin, il est international suédois ! Mauro Arambarri ? Oui, là, c’est une erreur. Mais Kiese Thelin, les premiers mois il est très bon. La seconde année, il n’était pas bon du tout, mais ce qu’on n’explique pas c’est qu’il a quand même eu deux factures de fatigue. On peut parler de Pablo aussi que j’ai validé, international brésilien… Paul Bernardoni, oui, merci aussi. Il faut assumer ses erreurs et ses réussites ».

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