Stéphane Martin : “Le mercato 2016-2017 ? Il n’y a pas eu de caprices de Jocelyn Gourvennec, il y a une bonne concertation”
Questionné sur le mercato estival 2016-2017, et sur le recrutement de Nicolas de Préville (par Jocelyn Gourvennec ?), Stéphane Martin a expliqué que ce mercato avait été fait en concertation et que les échecs, comme les réussites, ne pouvaient pas être crédités à un seul homme. Il faut, dans cette période, trouver un équilibre entre le sportif et la sphère dirigeante, afin que les choix soient assumés et pris de manière collective.
« C’est une équation compliquée, parce qu’on est obligé de tenir compte de l’avis du coach dans un recrutement. C’est quelque chose qui ne peut pas être fait autrement. Il y a toujours une décision collective. Il faut aussi assumer le fait que quand on a un coach en qui on a confiance, on l’écoute encore plus, et ce serait facile de dire que les mauvais joueurs sont les choix du coach, et les bons c’étaient les miens. Il y a un équilibre qui est compliqué à trouver parce qu’on ne peut pas recruter des joueurs dans le dos d’un coach, et à l’inverse tous les coaches du monde pensent au match d’après et peut-être moins à un horizon à quatre-cinq-dix ans que doit avoir un Président un club, comme le Directeur Sportif. Dans le cas du mercato 2016-2017, il n’y a pas eu de caprices de Jocelyn Gourvennec, il y a une bonne concertation. Ça a été des choix collectifs, tous n’étaient pas bons, et il y en a eu des bons aussi… Ce sont toujours des décisions collectives. Il n’y a pas forcément le même horizon de vue entre les dirigeants d’un côté et les entraineurs de l’autre, il faut trouver cet équilibre. Je pense que c’était quelque chose qu’on avait assez bien trouvé. Les ratés étaient des ratés collectifs, et les réussites il y en a eues aussi sur ce mercato-là ».