Julien Faubert est revenu sur son passage à Fréjus en tant qu’entraineur de l’équipe U16 où il explique la difficulté de rester sur un banc de touche. « C’est très difficile, parce qu’on a parfois envie de rentrer sur le terrain et de montrer, ou de rentrer et d’expliquer. Ça reste difficile quand on a été bercé par ce ballon rond toute sa vie, c’est compliqué. Mais on apprend. J’apprends auprès de mon meilleur ami, qui me met un peu le pied à l’étrier, qui m’explique un peu les rouages du job d’entraineur. Ça reste difficile parce qu’on entame une nouvelle vie, c’est une position différente, un job différent, et parfois il faut manger son poing pour éviter de rentrer sur le terrain et de prendre le ballon (rires)”.

Il a également donné la vision qu’il a pour le football amateur, lui qui a connu le football professionnel. « J’ai un grand respect pour ce football, je vis les difficultés du football amateur. Les difficultés d’organisation, de terrain, de matériel, même si je suis dans un club très bien organisé. Tout ce football amateur, et les gens du football amateur, je les vois avec des yeux de respect, d’énorme respect. Nous, on est des Ferrari du football, on ne pense qu’au football, on n’a rien d’autre à penser… Quand je vois les éducateurs, les dirigeants, les parents, les enfants… J’ai ce respect du football amateur, qu’on oublie beaucoup en France. Je me sens tout petit à côté du travail de certaines personnes qui donnent beaucoup de leur temps personnel pour d’autres enfants ».

Retranscription Girondins4Ever

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