Kévin Olimpa : “C’est une histoire un peu particulière. J’avais des attitudes qui m’ont permis de reprendre la saison d’après gardien, alors qu’on me disait que j’étais mieux joueur de champ”

    L’ancien portier des Girondins de Bordeaux, Kévin Olimpa, s’est souvenu de ce qui a fait qu’il a choisi le poste de gardien de but. L’ancien bordelais prolonge avec son arrivée aux Girondins de Bordeaux, pour ARL.

    “C’est une histoire un peu particulière. Il s’avère que je faisais comme tout le monde mes matchs du week-end et à la fin de l’année chaque enfant du club était récompensé en toutes catégories en se voyant remettre une coupe ou une médaille gagnée durant la saison à travers les différents plateaux et tournois. A un moment, on s’est trouvé à court de récompenses et j’étais le seul joueur à ne pas en avoir eu, j’étais très vexé. Et à partir de là, l’été qui a suivi, j’ai décidé que je ferai gardien de but comme ça si je fais quelque chose de bien, tout le monde le verra. J’ai passé les 2 mois d’été à jouer avec un grand cousin à moi qui était aussi fan de foot, je me suis mis dans les buts et j’avais des attitudes qui m’ont permis de reprendre la saison d’après gardien, alors qu’on me disait que j’étais mieux joueur de champ. J’ai pris la place d’un gardien en équipe première d’entrée de jeu et je n’en ai plus jamais bougé […] J’ai signé effectivement aux Girondins ma dernière année à l’INF. L’avantage pour moi c’est que j’avais des sollicitations, j’étais international en Equipe de France U16, ça s’est fait grâce à Jean, le père de Grégory Sertic. Il m’a mis en relation avec un éducateur des Girondins de Bordeaux que j’ai croisé quelqu’un qui s’appelle Jean-Jacques Gresser, ancien préparateur physique. Par la suite j’ai aussi croisé Guy Hillion, l’ancien recruteur des Girondins, c’est comme ça que les choses se sont faites. Il y avait pour moi 2 autres clubs intéressés, Sochaux et Lyon, j’étais sur 3 clubs en fin de cycle à l’INF, et à la fin j’ai signé aux Girondins. Le projet était très clair, le plan de carrière était bien établi, l’environnement m’a séduit avec le Château du Haillan et le mode de fonctionnement côté études a plu à ma mère”.