Le départ de Paulo Sousa serait encore très loin d’être réglé

    Dans son édition du jour, L’Equipe fait un point sur la situation de Paulo Sousa aux Girondins. L’article raconte que “le technicien portugais s’efforce de ne pas se mettre à la faute et continue de préparer la saison prochaine comme s’il allait poursuivre sa mission à la tête de l’équipe”. Pourtant, “un document écrit atteste de sa volonté de quitter le club”, ce qui “permet à la direction bordelaise de lui chercher un successeur sans s’exposer sur le plan juridique”. Mais bien sûr cette recherche ne pourra pas aboutir, “tant que la situation de Sousa n’est pas réglée”. L’Equipe rajoute dans son article que Paulo Sousa “cherche à se trouver à nouveau en position de force”. Mais de son côté, Frédéric Longuépée ne cède pas et “ne souhaite lui verser aucune indemnité”. Les joueurs “s’interrogent” donc de cette situation, “notamment les cadres” qui sont “déçus par la situation” et qui “peignent à entrevoir un vrai projet sportif”. D’ailleurs l’agent de l’un d’entre eux raconte que “chaque matin, les mecs se lèvent et vont à l’entraînement sans savoir pourquoi ils vont travailler”. Un autre proche de joueur rajoutera que “ce qui se passe à Bordeaux est déroutant. Si Paulo s’en va, ce sera un 5ème entraîneur en 3 ans. Tout le monde a conscience que la situation est très compliquée, avec le nouveau maire, les ultras…”. Là encore l’article confirme que Frédéric Longuépée est “très isolé en interne”, et qu’un “axe formé de Sousa et Macia s’oppose à lui”. L’Equipe confirme également que Paulo Sousa aurait “laissé filtrer l’idée qu’un départ de son président pourrait l’inciter à amender sa position”. Reste à connaître la position de King Street, alors que Daniel Ehrmann (le représentant de KS), s’investi “davantage ces dernières semaines” à cause de la situation du club…

    De son côté, Sud Ouest, toujours sur ce dossier, laisse entendre que Paulo Sousa et Eduardo Macia ne seraient pas si liés car ce dernier “aurait fourni une liste d’entraîneurs il y a deux semaines à son président, qui a aussi exploré ses propres pistes et qui mène les discussions directement”.