Mehdi Aït-Ahmed : “Je n’ai rien à me reprocher. Le chantage c’est ce qu’ils font pour négocier le retrait de ma plainte”

    Photo Girondins.com

    Depuis plusieurs semaines, nous vous relations l’imbroglio entourant le transfert en début d’année de Naoufel Khacef.

    Récemment, mis en cause dans ce dossier, Eduardo Macia avait à son tour porté plainte contre X, s’estimant calomnié et victime de tentative de chantage/extorsion de fond dans cette affaire.

    Cependant, l’agent du joueur au moment de son transfert dit n’avoir quant à lui rien à se reprocher, comme il le déclare lui-même et ajoute que le chantage viendrait plutôt de la partie adverse.

    Mehdi Aït-Ahmed : “je n’a rien à me reprocher. Le chantage c’est ce qu’ils font pour négocier le retrait de ma plainte. J’attends d’être entendu par les enquêteurs. 
    Quand M.Longuépée m’a appelé, je lui ai dit que ni lui, ni le club n’étaient concernés par ma plainte, contrairement à Eduardo Macia”.

    Un autre personnage, outre la fameuse coiffeuse Raquel Del Morral, Yahi Hamri entre également en jeu pour l’obtention d’un visa.

    Autre personnage du dossier, Yahia Hamri, surnommé” Bob”, qui se serait rendu au Consulat de France à Alger pour obtenir un visa permettant à Naoufel Khacef  de venir en France. On peut le voir sur une photo posant au Haillan avec le joueur lors de sa signature.
    De son côté, Eduardo Macia avait signé un courrier à en tête des Girondins de Bordeaux pour demander au Consulat un visa dans le cadre d’un stage que devait effectuer le joueur au Haillan entre le 29 janvier et le 3 février.  Dès le 22 janvier, Bordeaux avait pourtant adressé à son agent une proposition écrite de contrat. Mais rien n’empêche un stage de déboucher sur un emploi à durée déterminée, dans le football aussi visiblement.
    Le précédent club de Khacef en Algérie avait donné le 3 octobre dernier mandat exclusif à un autre agent officiel affilié à la fédération française Badreddine Guasmi et à ses associés Marc Roger, Yahia Hamri et Raquel Herraiz Del Moral, pour le représenter auprès des clubs professionnels européens pour effectuer son transfert.
    Les deux parties auront donc pu collaborer. Les uns s’occupant de la partie club, l’autre, à savoir l’agent, de la partie joueur.
    Mais l’intermédiaire espagnole aurait également souhaité être sur le mandat joueur. Or le système du double mandat est interdit en France.
    Quoi qu’il arrive, personne dans cette transaction ne pouvait contourner Mehdi Aït-Ahmed car il possédait le mandat exclusif de son poulain.

    Alors que le joueur n’est finalement pas conservé aux Girondins, nous apprenons qu’une clause libératoire le concernait à hauteur de 190 000 euros, tandis qu’une somme de 300 000 euros était évoquée, de quoi nourrir les questions sur des commissions qui auraient pu être perçues.

    Au départ, il est destiné à évoluer en équipe réserve avant d’intégrer l’équipe professionnelle. Une somme de 300 000 euros est évoquée pour le transfert entre Bordeaux et le club algérien, au-dessus de sa clause libératoire fixée à 190 000 euros.

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