Bixente Lizarazu : “C’est un vrai problème de ne jamais avoir vu King Street, je suis vachement plus en colère contre eux, ce fantôme qui n’existe pas”
Pour AS Foot, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Bixente Lizarazu, a insisté sur le fait qu’il comprenait les supporters des Girondins de Bordeaux vis-à-vis des décisions de Frédéric Longuépée, mais que pour lui le silence et l’absence de King Street sont encore plus graves.
« C’est un vrai problème de ne jamais avoir vu King Street. Je ne veux pas aller trop loin avec le Président Longuépée, parce que je n’aime pas l’acharnement. Même s’il fait beaucoup d’erreurs de mon point de vue, et du point de vue des supporters. C’est un peu comme à l’école quand tu as des gars qui vont toujours sur la même personne, mais en même temps, à un moment donné ce qui se passe aux Girondins, c’est plus qu’inquiétant : sur le plan économique, sur ce que l’on fait de l’histoire du club, dans la mauvaise relation entre les supporters et le club, aussi dans la façon dont est menée la politique de recrutement… Tout est inquiétant, donc je peux comprendre la colère et l’énervement des supporters, et qui malheureusement pour Frédéric Longuépée, est focalisée sur lui. Alors que j’aimerais bien voir King Street… […] Dans le contexte actuel, j’aurais tendance à dire que même si le Président Longuépée nous faisait venir Lionel Messi… (rires). Il y a un tel ras le bloque quoi qu’il fasse… C’est pour ça que j’essaye d’être le plus objectif possible, d’être un peu mesuré sur les choses […] Il prend pour tout le monde, oui. Longuépée, c’est le fusible, celui sur qui on tape, c’est la cible ! C’est très gênant de voir que King Street ne bouge pas une oreille, et le laisse tout seul se démerder en fait. Je trouve ça lâche. Tu ne peux pas laisser ça comme ça ! Et quand bien même, ils ont la possibilité de dire au président Longuépée que sur telle ou telle décision, ‘on aimerait que vous évoluiez, que vous preniez une décision différente, que vous ayez un comportement différent’. Ce sont les patrons, les boss, ce sont les propriétaires ! Ils laissent faire ! C’est pour ça que je suis vachement plus en colère après King Street, ce fantôme qui n’existe pas. Je n’ose plus presque dire quelque chose sur Frédéric Longuépée tellement il est tout seul en fait ».