Les Girondins de Bordeaux vont passer ce 7 juillet le traditionnel examen face au gendarme financier, la DNCG. Si un déficit de 30 M€ est annoncé, déficit qui tiendrait déjà compte des dernières ventes de Paul Bernardoni et Yassine Benrahou ainsi que des 11M€ du prêt garanti par l’Etat, King Street devra prendre des décisions à l’issue. France Football fait le point sur les deux solutions qui s’offrent au fonds d’investissement américain. “Dans la première option, il s’agirait d’injecter des fonds propres dont le montant serait équivalent au prix d’achat du club le 6 novembre 2018 (100M€) ou de contracter de nouveaux prêts. Des prêts dont la DNCG ne voudra pas et qui, d’ailleurs, seraient difficiles à obtenir. Reste le dépôt de bilan, qui stopperait hémorragie et remboursements des emprunts et pourrait intéresser des repreneurs alors libérés de la charge de la dette. Mais un dépôt de bilan entraînerait une rétrogradation en L2 en cas de reprise ou au niveau de la réserve (N3) si personne ne se manifeste”.

L’incertitude est donc grande quant à la décision que prendra King Street d’autant plus que les américains n’apprécieraient guère l’image que l’on perçoit des Girondins outre Atlantique notamment le conflit opposant Frédéric Longuépée et les Ultramarines.