Ludovic Obraniak : “Le côté humain est mis de côté. Le sportif est négligé aussi. C’est difficile de trouver quelque chose qui va actuellement dans ce club-là”

    Ludovic Obraniak en tant qu’ancien bordelais connait ce qu’il faut pour se faire accepter à Bordeaux et particulièrement au Haillan. La personnalité du Président Frédéric Longuépée ne semble pas rentrer dans le cadre. “Oui, je parle du président, d’Antony Thiodet et de bien d’autres, des gens qui les entourent. Moi, je ne suis pas resté très longtemps à Bordeaux. Gernot Rohr pourra en témoigner mais Bordeaux est un club spécial. C’est très difficile d’y entrer mais quand on y est, quand on comprend bien les codes … Il y a une chose qui m’avait beaucoup marqué, c’était le château. Si tu gagnes le château, tu as tout gagné. Si tu ne gagnes pas le château, tu es en grande difficulté. Et le château, il n’est pas difficile à gagner. Ce sont des gens qui sont là depuis 20-25-30 ans, qui sont des habitués du club. Bordeaux, ça fonctionne comme ça. Il y a des gens qui sont là, installés et qui font fonctionner le club au quotidien. Le château, c’est le lieu de réunion. Il y a les joueurs qui viennent manger le midi, il y a les sponsors, les partenaires, tout le monde était là. Force est de constater qu’aujourd’hui, j’ai entendu l’interview de Marc Planus, et ça m’étonne qu’aujourd’hui, quand il arrive au château, il n’a plus cette sensation-là, il a l’impression d’entrer dans une banque. On enlève le côté humain alors que le football pour moi, c’est avant tout l’aventure humaine. Le côté humain est mis de côté. Le sportif est négligé aussi. C’est difficile de trouver quelque chose qui va actuellement dans ce club-là”.

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    Retranscription Girondins4Ever