Florian Brunet : “La tournée à Miami avec des nanas dans tous les sens qui ne venaient pas gratuitement, avec du champagne à 10000€ dans tous les sens, on le sait…”
Dans GirondinsAnalyse/RIG, Florian Brunet a rappelé qu’effectivement au départ, c’est la gestion de GACP des Girondins de Bordeaux qui a fait qu’on en est arrivé là. Seulement, malgré cela, il ne faut pas occulter tout ce qui a été fait après par la nouvelle direction. Le porte-parole des Ultramarines revient cependant sur la relation du groupe de supporters avec la précédente direction.
« La première ligne de crédit de 40M€ a été fumée par les envies de grandeur de nos amis de GACP, et ça, vraiment, j’en discutais avec une ancienne gloire tout à l’heure, qui me disait que c’était GACP qui avait fait beaucoup d’erreurs, etc. Mais on ne l’a jamais nié. La tournée à Miami avec des nanas dans tous les sens qui ne venaient pas gratuitement, avec du champagne à 10000€ dans tous les sens, on le sait… On l’a découvert après. On le sait qu’ils se sont rincés, on le sait bien. On a été aveuglés par la signature de Koscielny, par un semblant d’ambition sportive, par Paulo Sousa, par d’autres noms qui n’étaient pas trop mal pour nous… On a tenu ce discours assez longtemps, il y avait quand même, sportivement, quelque chose de pas trop vilain. Après, on s’est quand même dit quand il y avait moins d’étoiles dans les yeux que… Koscielny, 300000€ sur cinq ans, parce que c’est 4+1… Il y a des options de reconversion, mais on est sur un truc monumental. On paye un mec plus cher qu’on payait Gourcuff quand on avait un budget à 85M€. Aujourd’hui, il est à 63M€, et à l’époque on jouait la Ligue des Champions, on était sur le toit de l’Europe, on était Champions de France, et Gourcuff touchait moins : 250000€. C’est une folie Koscielny ! On a été aveuglés par tout ça, comme tout le monde, mais bon, il ne faut pas croire qu’on était totalement naïfs. Varela qui vient au local et qui s’enflamme… On lui demande s’il va tenir sa parole d’une tête d’affiche. Et il nous dit : ‘il n’y en aura pas une, mais deux !’. Il le répète… Et il nous dit en plus, ‘européens cette année, Ligue des Champions la saison suivante’. Et il nous le redit, au local, lors d’une soirée où il était venu au local avec Paulo Sousa. Ils étaient restés jusqu’à 1h du matin. L’été, on était un peu déçus du recrutement, il y a quand même Koscielny qui sauve l’affaire, et effectivement on met Varela devant ses responsabilités par rapport à ses promesses. Il ne faut pas nous prendre pour des moutons de Panurge, on ne fait jamais confiance à personne. Dans la vie, quand on passe la trentaine, on a une part de doute sur tout le monde, on ne fait plus confiance. Même Triaud, il y avait une part de doute : on a une part de doute sur tout le monde. Nous, la seule chose qui nous motive, c’est qu’on retrouve les sensations, de grands moments sportifs ensemble, des émotions ensemble. Nous, il n’y a rien d’autre que ça. Les individus on s’en fout, il n’y a que l’intérêt collectif qui nous intéresse ».