Florian Brunet : “Dans les années qui vont venir, quand vous allez taper Longuépée sur Google, ça va être assez cocasse… Il n’a jamais été n°1, et il n’aurait jamais dû l’être”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Dans GirondinsAnalyse/RIG, Florian Brunet a rappelé comment et pourquoi Frédéric Longuépée a été choisi pour le poste de Président des Girondins de Bordeaux.

    « King Street a fait un appel d’offre pour le poste de Président. Frédéric Longuépée était le quatrième choix, et il a eu le poste parce que c’était le seul qui acceptait de ne pas s’occuper du sportif. Le Duo-GACP King Street de l’époque, voulait que ce soit Varela qui s’en occupe. Ils étaient déjà dans leur délire. Je ne cherche jamais à dédouaner GACP qui sont des escrocs notoires. Ils ont beau être humainement très sympas… Ils sont arrivés eux aussi avec cette philosophe de distinguer l’activité économique, ce que l’on pouvait générer autour du football, et l’activité sportive. C’est vraiment la genèse du conflit. La différence idéologique est là. Frédéric Longuépée a été choisi parce qu’il acceptait de ne pas s’occuper du sportif, mais je pense que, vraiment, c’est une grande boite qui a recruté un gars, pour gérer ce qui est une petite boutique pour eux. Pour eux (KS), le côté affect’, ça les dépasse totalement, ils sont à des années-lumière d’imaginer ce que les Girondins de Bordeaux représentent dans le cœur de centaines de milliers de personnes. Ils gèrent ça comme une franchise, ils ont trouvé un mec pour tenir la franchise. Le gars a accepté, ils avaient l’air d’être satisfaits du CV. Attention, il a quand même une qualité Frédéric Longuépée visiblement, c’est que ça a l’air d’être un bosseur. Je crois qu’on lui a rendu un très mauvais service qui a brisé sa carrière. C’est malheureux à dire. On lui a expliqué quand on est allé au Haillan, on lui a dit ‘vous allez briser votre réputation’. C’est triste mais ce n’est pas faute de lui avoir dit. Dans les années qui vont venir, quand vous allez taper Longuépée sur Google, ça va être assez cocasse… Dans mon entreprise, parfois, je vois qu’il faut faire très attention aux responsabilités que l’on donne aux gens. On le voit tous. Il y a des gens qui ne sont vraiment pas fait pour être numéro 1. Et quand ils le deviennent, ça développe chez eux quelque chose de très néfaste, et c’est ce qui s’est passé avec Frédéric Longuépée. Il n’a jamais été numéro 1, et il n’aurait jamais dû l’être. Ca a développé chez lui une mégalomanie maladive. On est dans une crise de démence perverse narcissique : se valoriser en rabaissant les autres. C’est exactement ce qu’il fait. La réputation qu’il avait avant d’arriver aux Girondins, c’est que c’était quelqu’un qui ne fédère pas, qui suscite beaucoup d’animosité. On a quand même étudié le passé, fait une étude psychologique du bonhomme, c’est un bosseur. Ça aurait été sans doute un bon directeur commercial, un bon directeur financier, mais il ne fallait surtout pas qu’il soit Président ».

    Retranscription Girondins4Ever