Florian Brunet : “Arnaud Poupard ? Le Virage Sud, ce n’est pas une boite de nuit, on n’arrive pas en bombant le torse… Nous ne le légitimerons jamais”

    (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

    Dans GirondinsAnalyse/RIG, Florian Brunet a parlé d’un sujet important, à savoir la sécurité, avec en toile de fond l’arrivée d’Arnaud Poupard, hiérarchiquement supérieur aux Girondins de Bordeaux à David Lafarge.

    « Evidemment que l’arrivée du pauvre Arnaud Poupard… Je n’arrête pas de dire qu’il n’y est pour rien, qu’il s’est fait embobiner par un pauvre bonhomme qui ne lui a rien expliqué. Il arrive dans une ville où il ne sait rien de rien, dans un contexte où il ne sait rien. On lui tire dessus alors que finalement il a répondu à une annonce pour exercer un travail. Monsieur Poupard partez vite, vous êtes dans un bourbier. On ne vous parlera jamais. C’est quand même embêtant, vous allez être responsable de la sécurité, le kop qui regroupe 4000 personnes ne vous parlera jamais. Ça va être difficile. Nous ne le légitimerons jamais, nous ne lui parlerons jamais. Lui parler c’est le légitimer. Quand il s’amusera à faire venir des gens que l’on ne connait pas au Virage Sud… Le Virage Sud, ce n’est pas une boite de nuit, on n’arrive pas en bombant le torse. Le Virage Sud est une vielle tribune qui a une organisation solide, qui a une hiérarchie solide, c’est une micro-société extrêmement organisée, où tout le monde se connait, avec aucun débordement depuis la fin des années 90. La sécurité, elle s’est construite, elle a une histoire, elle a un sens. Les stadiers, ça se passe très bien, parce qu’on les connait très bien. Le Virage Sud, ce n’est pas une boite de nuit, on ne peut pas arriver en bombant le torse, ces stadiers ont appris à nous connaitre en vivant es moments terribles avec nous. Ils ont traversé l’Europe avec nous, ils ont vécu des galères avec nous, des affrontements. Ils ont eu peur avec nous, et ils se sont battus pour nos couleurs avec nous. Il y a quelque chose de très fort qui s’est créé entre eux et nous. Olympiakos ça avait été très chaud, et le meilleur exemple c’est Pau, c’est ce qui représente le mieux le partenariat entre la sécurité et les Ultramarines. Sans les Ultramarines il y a une émeute à Pau. Tous les stadiers et même la police a été éberluée de ce qu’on a fait. Les stadiers étaient sur le cul et nous ont laissé faire, et ça c’est le fruit de l’expérience  […] Si Poupard amène ses hommes et nous met de la sécurité privée, je ne donne pas 30s… ».

    Retranscription Girondins4Ever