Florian Brunet : “Ce n’est pas de la DNCG que j’ai peur. C’est de la cessation de paiement, et ça peut arriver en 15 jours”

    Dans GirondinsAnalyse/RIG, Florian Brunet a parlé de sa crainte d’une cessation de paiement pour les Girondins de Bordeaux. Le porte-parole des Ultramarines explique ensuite comment les choses se passeront une fois que Frédéric Longuépée ne sera plus Président, afin de relever le club à tous les niveaux.

    « Ce n’est pas de la DNCG que j’ai peur. C’est de la cessation de paiement. La cessation de paiement, ça peut arriver en 15 jours. J’ai vu des entreprises qui étaient bien, et 15 jours après la clé est sous la porte. A un moment donné vous ne pouvez plus payer, et là ça arrive de tous les côtés. Vous ne pouvez plus payez l’Urssaf, la TVA, les impôts… L’Urssaf ne pose pas la question, il vient prendre l’argent sur le compte, qu’il y en ait ou non. J’ai beaucoup plus peur de ça, que la banque dise rideau. King Street, on dit qu’ils veulent récupérer leurs ronds, mais je crois qu’ils sont en train de revenir à la raison. Récupérer les 100M€ qu’ils viennent de perdre, plus les 100M€ qu’ils ont mis, ça fait 200M€. Mais ils rêvent ! A un moment donné ils vont se dire qu’ils ne les récupéreront jamais, ‘par contre on va récupérer 100, et on ne payera pas les 100 autres’. Je peux vous dire qu’il y a des gens extrêmement sérieux qui ont la certitude que ce scénario-là peut arriver […] Aujourd’hui, les Girondins de Bordeaux, ce n’est que du passif. Il faut changer le plus vite possible l’équipe opérationnelle, et chaque jour compte. Il faut sortir Longuépée Thiodet, Verdet, Calo, Macia… Il faut faire renaître l’âme de ce club, l’aspect familial, populaire, et là on va pouvoir capitaliser sur samedi dernier. Et sur une renaissance. Quand on va retrouver notre club, parce que notre club est mort… Les Girondins de Bordeaux n’existent plus depuis mardi, le marine et blanc n’existe plus, le scapulaire… Ils ne viennent qu’à travers nous et tous les gens qui nous soutiennent. Les Girondins de Bordeaux sont morts. Bordeaux Girondins vient d’être créé par Frédéric Longuépée, mais ce n’est pas mon club. On a un club qui est mort, et on doit faire renaître ça. Notre première mission c’est de faire partir cette équipe opérationnelle. Après, il va falloir rassembler toutes les bonnes volontés, mettre à l’opérationnel des gens qui vont appréhender tout l’aspect historique du club, ses valeurs, son environnement, qui vont réconcilier tout le monde. Là, il va y avoir une dynamique, une renaissance de tout le monde, on va tous être heureux de se retrouver, de retravailler, d’être main dans la main. Mais ça ne suffira pas. Il va falloir rapidement trouver des capitaux, des nouveaux investisseurs, parce que KS ne rajoutera pas. Il va falloir forcer KS à ouvrir son capital et ça, c’est la seule chose qui nous évitera non seulement la Ligue 2, mais aussi la perte du statut professionnel. C’est arrivé à Strasbourg. On se retrouve en National 3 ».

    Retranscription Girondins4Ever