Décidément, l’opération du moment est d’essayer de redorer le blason de nos dirigeants. Après Frédéric Longuépée chez France Bleu Gironde (et avant dans L’Equipe), c’est au tour d’Antony Thiodet, une nouvelle fois dans L’Equipe. Un “portrait” lui est dressé, beaucoup plus positif que négatif, où le négatif se transforme même en positif, à l’image d’un CV.

Pour illustrer ce propos, il n’aura pas réussi à réaliser de guichets fermés lors de la saison 2019-2020 des Girondins de Bordeaux, malgré ses objectifs affichés lui-même sur son compte Twitter. Une défaut ? Non, puisque selon ses dires, l’on peut constater cette saison une hausse des fréquentations payantes, et une baisse des invitations. Le business avant la passion, on l’avait bien compris.

« Le stade a affiché l’une des progressions les plus significatives de la fréquentation payante en Ligue 1 cette saison, à 19.6% (hors invitations). En un an, le club a enregistré l’arrivée de plus de 1000 nouveaux clients (CSE, associations, entreprises) pour un CA développement de plus de 2.5M€, qui a fait mieux que compenser la désaffection naturelle de certains fans ».

«Un bulldozer», des «méthodes de cow-boy»,… : papier sur le controversé Antony Thiodet ce lundi dans @lequipe.
Le "M. Billetterie" des @girondins répond aux critiques pic.twitter.com/MpPHPBtVQu

— Emery Taisne (@EmeryTaisne) May 31, 2020