Jaroslav Plasil : “Quand on se retrouve dans un autre environnement où on ne parle pas la langue c’est assez compliqué, les amis et la famille manquent, mais avec l’aide de mes coéquipiers j’ai passé les 15 premiers jours et après ça allait beaucoup mieux”
Cela fait désormais plus d’un an que Jaroslav Plasil, milieu de terrain emblématique des Girondins de Bordeaux, a raccroché les crampons. Aujourd’hui adjoint de l’équipe réserve girondine dirigée par Manu Giudicelli et associé à son ancien coéquipier, Mathieu Chalmé, le milieu tchèque est revenu, pour Girondins.News, sur sa longue carrière, en commençant par son arrivée en France à l’âge de 17 ans à Monaco.
C’est vrai que je suis parti assez tôt, à seulement 17 ans, ce n’était vraiment pas facile parce qu’il y avait la barrière de la langue. Quand on se retrouve dans un autre environnement où on ne parle pas la langue c’est assez compliqué, les amis et la famille manquent, mais avec l’aide de mes coéquipiers j’ai passé les 15 premiers jours et après ça allait beaucoup mieux. […] Je ne jouais pas beaucoup, seulement 8 matchs en 1 an et demi, mais j’ai quand même pas mal joué avec l’équipe réserve. Je sentais que j’avais besoin de m’aguerrir, de sortir de cet environnement de Monaco et de connaitre peut-être autre chose. Grâce à cette expérience, j’ai pu progresser sur certains paramètres comme aller plus au combat, au duel, que je ne faisais pas assez avant. J’ai aussi appris à connaitre d’autres coéquipiers, un autre club, la Ligue 2, ça m’a vraiment ouvert les yeux et je me suis rendu compte que d’être en Ligue 1 dans un club comme Monaco c’était une chance, et c’est pour ça que quand on rentre de prêt on a envie de gagner sa place. Le coach m’a dit à mon arrivée que j’avais beaucoup progressé et c’est pour ça que j’ai commencé à jouer.
Retranscription Girondins4Ever