Alain Giresse : “Le lien n’est pas rompu mais on est sur une réserve car il y a des choses qu’on a du mal à comprendre”
Alain Giresse évoque la gouvernance de Frédéric Longuépée à la tête des Girondins de Bordeaux et le lien que les anciens, dont il fait partie, gardent avec le club.
“Je manque certainement beaucoup d’arguments et d’éléments pour pouvoir apporter une touche comme ça. Il faut vraiment être au cœur du club pour voir comment il fonctionne, entre l’organigramme sportif, l’administratif … C’est difficile. Je sais qu’avec des anciens, on a été reçus par le président. Le lien n’est pas rompu mais on est sur une réserve car il y a des choses qu’on a du mal à comprendre quand on évoque le club dans son ensemble.[…] Être ambassadeur est une forme de représentation qui veut tout et rien dire. C’est un titre totalement honorifique qui ne donne aucune autorité ou pouvoir. C’est simplement être là, créer tout un élan autour. Montrer que le lien existe avec le passé, qu’il y a toujours cette dynamique qui est là, que les anciens sont autour pour apporter à la mise en place de tout ça. Après, ça s’est arrêté là. Le sportif fonctionne à sa façon et on ne sait pas trop comment ils présentent les choses. La seule chose que l’on sait c’est que pour le moment Bordeaux n’a pas les moyens pour rivaliser avec les plus grands clubs sur le plan financier pour permettre au club de prétendre à une autre place au classement. […] Il doit y avoir beaucoup d’améliorations pour que ce que les Girondins sont, ce qu’ils représentent le redeviennent. C’est ce que j’entends et moi je le vois bien. J’ai quand même suffisamment de lien dans la région pour parler avec ces gens-là, qui ne sont pas des nostalgiques, bêtement, mais qui disent qu’ils attendent autre chose du club, parce qu’ils sont toujours prêts à vivre pour cela. Les Girondins sont une institution à Bordeaux, qu’on le veuille ou non. Ça ne se traduit pas de la même façon que dans certaines régions ou clubs mais c’est une réalité et il ne faut pas l’oublier”.