Philippe Bergeroo, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, a parlé d’un souvenir avec le défunt Michel Hidalgo. « Sur le banc, à Marseille, on pensait tous que c’était cuit. Le Portugal venait de nous marquer un deuxième but et il y en avait deux seulement qui voulaient encore y croire : Nanard (Lacombe) et Michel Hidalgo. Il demandait aux joueurs d’attaquer, d’élargir le jeu sur les ailes, de continuer à se battre. Il avait un comportement de vainqueur et j’ai été étonné par cette foi, cette conviction intime. Il connaissait l’issue du match quand l’équipe était encore dans le trou. Sur le banc, moi, je n’osais plus rien dire ».

Jean-Marc Ferreri, autre ancien bordelais, a prolongé. « Je me souviendrai toujours du visage de Michel Hidalgo à la fin de France-Portugal à Marseille. Il était tellement tendu, tellement présent avec nous sur le terrain qu’il a littéralement explosé. En arriver à pleurer dans une occasion pareille, c’est vraiment humain, c’est vraiment lui ».

France Football