Johan Micoud : “Quelques années plus tard, mon frère m’a dit ‘putain, quand tu es parti à Brême, je pensais que c’était fini, on se demandait ce que tu allais foutre là-bas’”

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    Johan Micoud est revenu sur son départ en Allemagne en 2002 à Brême. Il y restera jusqu’en 2006. « Klaus Allofs m’explique qu’il leur manque un point d’appui, un joueur qui fasse jouer les autres, un joueur dans mon style. Et trois jours après je pars à Brême pour voir le coach, et voir un peu ce qu’est la ville, et ça se fait le 30 août. En quatre jours ça a été réglé et c’était chaud. Tu pars d’une saison à Parme un peu compliquée, tu vas te relancer à Brême. Quelques années plus tard, mon frère m’a dit ‘putain, quand tu es parti à Brême, je pensais que c’était fini, on se demandait ce que tu allais foutre là-bas’. C’est la vérité, même moi… Mais là, c’est la rencontre avec des mecs, qui m’ont fait me dire qu’il fallait partir dans un truc comme ça. Le club avait mal débuté, c’était la deuxième ou troisième journée, on n’était pas très bien. Et puis là, je trouve un groupe fantastique, qui en une semaine m’accepte comme si j’avais été toujours là. Il y a quinze nationalités différentes, ça partait en vrille, ça chambrait, ça déconnait… Et puis ça part direct ».

    Là-bas, il a eu quelques surnoms de la part des supporters allemands comme le Zidane de la Weiser, ou « Le Chef ». « Un mec colle des autocollants partout en Europe. Ils ont fait des tee-shirts, il y a une continuité… Mais c’est très allemand, il y a un vrai respect pour les sportifs et ce qu’ils ont pu amener au club. L’allemand est vraiment très respectueux de ça. On a refait des jubilés ensuite au stade, et tu as 45000 personnes… Le stade est plein à craquer, il y a un hommage fantastique qui est fait. C’est une culture de l’ancien dont on devrait un peu s’inspirer ici ».

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