Dariusz Wolny : “Il y avait beaucoup d’étoiles montantes comme Lizarazu, Dugarry, Zidane, le grand Néerlandais Witschge”

    En 1994, les Girondins de Bordeaux affrontent le club polonais du GKS Katowice en Coupe UEFA. Au match aller notre club s’incline sur le score de 1-0 à l’extérieur, et au match retour il n’arrivera pas à inverser la tendance à domicile puisque le score final sera de 1-1. Le club polonais se qualifie donc et un joueur de l’époque se souvient : il s’agit de Dariusz Wolny : “Si je me souviens encore du match aller face aux Girondins ? Ah ! Bien sûr. C’est difficile pour moi de ne pas m’en souvenir. Il n’y a pas eu beaucoup de matches de ce genre dans ma carrière […] Il y avait beaucoup d’étoiles montantes comme Bixente Lizarazu, Christophe Dugarry, Zinedine Zidane. Ils sont ensuite devenus champions du Monde et d’Europe. Dans leur équipe il y avait aussi le grand Néerlandais Richard Witschge. Je pense qu’ils nous ont simplement sous-estimés. Ils pensaient probablement qu’ils nous “mangeraient”. Lors du premier match à Katowice, plusieurs occasions ont été sauvées par Janusz Jojko. Nous avons gagné après le but de Zdzisław Strojek à la fin du match. Cela était dû au fait qu’à cette époque, les équipes polonaises étaient très bien préparées pour jouer physiquement et défensivement […] C’était très difficile au match retour. Nous avons rapidement pris le but. Il fallait courir terriblement. J’ai n’ai pas eu de la chance moi-même. Je n’ai pas profité de la situation parfaite. J’ai dépassé le gardien de but, mais j’ai frappé les jambes de l’adversaire qui était sur la ligne de but. Peut-être que ma carrière aurait été différente si j’avais marqué un but à l’époque”.

    Mais ce match sonnera finalement l’arrêt de la carrière de ce joueur à seulement 25 ans. “En fait, j’ai eu des douleurs à la poitrine après le match contre les Girondins de Bordeaux. Je ne savais pas ce qui se passait. Ça faisait tellement mal. Le médecin a décidé que c’était probablement à cause d’un coup…”. Il s’agira finalement d’une “myocardite”.

    Onet