Même si il ne l’a pas dit clairement, Frédéric Longuépée a tenté de justifier le départ d’Aurélien Tchouaméni. Et forcément, cela a un rapport avec le prochain passage du club devant la DNCG… « Un club de football, cela passe d’abord par le terrain, avec la constitution de staff compétents capables de recruter et de faire en sorte que nos équipes performent à chaque match. Mais c’est aussi une situation financière dont on hérite. On ne peut pas ne pas en tenir compte. Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre. Et comme chaque le sait, nous avons des comptes à rendre, ce qui est légitime, à la DNCG. Nous réfléchissons à la meilleure manière de développer le club en respectant, et en ayant toujours en tête les objectifs : faire en sorte que l’équipe performe régulièrement à chaque match pour l’amener de manière régulière dans la première partie du tableau et se qualifier pour les compétitions européennes. On a ça en tête, ça nous guide au quotidien. Pour faire ça, il y a un certain nombre d’étapes que l’on essaye d’aborder. Il nous faut un peu de temps, on demande un peu de patience. J’ai conscience de l’impatience qui peut s’exprimer. Mais la construction ou la reconstruction est un challenge qui requière du temps, de la patience, dans un univers qui n’en offre pas beaucoup. J’essaye, avec les équipes, de prendre en compte tous ces paramètres, pour développer le club au quotidien. Croyez-moi, c’est un projet passionnant, sur lequel on est fortement mobilisés : actionnaire, dirigeants, joueurs, joueuses, collaborateurs, au quotidien ».

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