Florian Brunet : “Il aimerait que King Street soit là pour des années, parce qu’il a un très beau salaire, parce qu’il est numéro 1 pour la première fois de sa vie. Mais c’est du pipeau”

    Dans GA (RIG), Florian Brunet, a insisté sur le fait que malgré le discours de Frédéric Longuépée, King Street a bel et bien l’envie et l’ambition de revendre rapidement les Girondins de Bordeaux.

    « On demande depuis des mois à voir King Street. On avait réussi à savoir qui était en charge du dossier Girondins de Bordeaux. Les sources que l’on a, c’est que cette personne est en charge de vendre cet actif pour King Street. Quand Longuépée dit qu’ils sont là pour des années, c’est du pipeau. Il prend ses rêves pour des réalités, parce qu’il aimerait que King Street soit là pour des années, parce qu’il a un très beau salaire, parce qu’il est numéro 1 pour la première fois de sa vie, et qu’il peut développer un ego démesuré. La vérité est là. Longuépée a tout intérêt à dire que King Street est là pour des années, mais c’est du pipeau. On demande à les voir depuis des mois, et évidemment ces gens-là ne veulent pas nous voir. Pourquoi ? Ces gens-là, c’est Goldman Sachs. Ils sont à l’origine de la crise de 2008, et King Street c’est la même chose. Ce sont des fonds d’investissement qui génèrent des actifs douteux, qui gèrent de l’évasion fiscale […] On va les voir en disant ‘j’ai de l’argent, je ne veux surtout pas être connu, et je veux confier mon argent à des gens très discrets qui veulent s’en occuper’. Le boulot de KS est d’être le plus discret possible. C’est pour ça que pour Nîmes Longuépée a pété un plomb parce que KS était présent, et qu’on avait fait des banderoles de 2m de large pour les attaquer. King Street déteste être sur le devant de la scène, ce n’est pas leur boulot. Ils gèrent des actifs – pas tous – beaucoup douteux. Ce sont des gens qui n’ont qu’une seule volonté, le pognon. C’est le capitalisme pur et dur, dans le pire sens. Ce sont des requins de la finance. Ce sont des gens qui ne font aucun sentiment. Imaginez quand on leur dit ‘les Ultras veulent vous voir’. La réponse est ‘c’est quoi ces gueux, c’est syndicalistes, ces pauvres types’. Venir parler avec nous, c’est au-delà de tous leurs principes, de toute leur culture ».

    Retranscription Girondins4Ever