Franck Signorino : “Les Girondins faisaient moins peur qu’à l’époque. Du coup, on venait à Bordeaux en croyant en nos chances, qu’on allait faire un résultat”

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    Lorsque Franck Signorino évoluait au Stade de Reims, il avait la fâcheuse tendance à s’imposer à Bordeaux, ou d’y faire match nul. Girondins4Ever lui a alors demandé comment il abordait ce match contre Bordeaux en tant qu’adversaire.

    “Les dernières années où l’on affrontait Bordeaux avec Reims, c’est vrai que Bordeaux était un peu rentré dans le rang en termes de classement. C’était un club de milieu de classement. Je n’ai pas le souvenir exact mais il étaient entre la 7ème et 12ème place. Il y avait moins de prestige ou ils faisaient moins peur qu’à l’époque. Du coup, on venait à Bordeaux en croyant en nos chances, qu’on allait faire un résultat. J’ai joué une ou deux fois au Matmut, on avait gagné 2-1 à la première journée du championnat. Lorsque nous étions en difficulté l’année d’avant, Bordeaux était venu chez nous après une grosse claque contre Marseille, on les avait battus 1-0 et ça les avait remis en selle. Avec Reims, j’ai le souvenir que Bordeaux est un club qui nous a souvent réussi, en les battant ou en faisant match nul. C’est vrai que chaque équipe a sa bête noire et c’est vrai que, nous, Bordeaux, c’était un club qui nous réussissait plutôt bien. Mais avant, nous, on était un club moyen de Ligue 1 et Bordeaux n’était pas au top de son histoire et était un peu rentrée dans le rang”.

    Statistique que nous avons confirmé : cela fait depuis 1962 que Bordeaux n’a pas gagné à Reims en championnat. Il s’agit donc réellement la bête noire des Girondins.

    “Oui, enfin après le Stade de Reims a disparu des radars assez longtemps ! (rires) Après les statistiques sont faites pour être déjouées. C’est vrai que sur les dernières années, les 4 saisons en Ligue 1 du Stade de Reims, Bordeaux n’est jamais venu gagner. Ce n’est peut-être pas une terre d’hospitalité mais bon, je ne vais pas utiliser une phrase bateau mais chaque année, chaque championnat a sa propre histoire. Ce ne sont plus les mêmes hommes, tout a changé et encore plus à Bordeaux par rapport aux autres années. Vous savez les statistiques, nous quand on est joueurs, on n’y fait pas attention”.

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