Franck Signorino : “Là, on a pu voir qu’au final ils peuvent rendre service, et le club, en les réintégrant, vous les intégrez à une dynamique de groupe…”

    Aujourd’hui à l’UNFP, Franck Signorino a répondu aux questions de Girondins4Ever, notamment au sujet du loft. Nous lui avons fait notamment remarquer que Paul Baysse et Jonatan Cafú, écartés en début de saison, ont finalement réintégré le groupe face à Monaco, et que le brésilien avait même été titularisé dimanche dernier.

    “Encore une fois, c’est l’UNFP qui a mis en place une charte, avec des articles dedans, que les clubs doivent respecter. On peut comprendre que des joueurs soient mis de côté pour un laps de temps, notamment à l’après-saison, le temps du mercato parce qu’on ne compte pas dessus et que l’on souhaite qu’ils partent. C’est une chose mais il faut mettre à disposition les mêmes conditions de travail que leurs coéquipiers. A partir du moment où vous êtes entraîné par quelqu’un qui a le diplôme adéquat pour entraîner et que vous avez les installations pour vous entraîner, on peut comprendre. Et on peut comprendre que lorsque vous avez un effectif de 40, malheureusement, le club doit faire face à ça, on peut comprendre qu’il le fasse sur une petite période, de créer un loft tout en respectant les conditions, le temps que les situations se décantent. Mais à partir du moment où la saison a recommencé, pour moi, il me parait évident les joueurs doivent réintégrer le groupe numéro 1 parce qu’ils sont au même pied d’égalité que leurs coéquipiers. Là, on a pu voir qu’au final ils peuvent rendre service, et le club, en les réintégrant, vous les intégrez à une dynamique de groupe où vous pouvez compter sur eux”.

    Nous avons alors embrayé sur Younousse Sankharé, également dans le loft en début de saison, et qui a finalement quitté le club à l’amiable il y a quelques jours. Seulement, pour le milieu de terrain bordelais, le FCGB n’a pas communiqué son site internet, et a fait une dépêche AFP pour l’annoncer.

    “C’est toujours regrettable de finir en conflit, de finir sur une résiliation de contrat… Je ne connais pas forcément les tenants et les aboutissants de ce qui s’est passé en interne. Le joueur et le club pouvaient communiquer mais si aucun des deux n’a souhaité le faire, ils ont trouvé un accord et chacun voit son bonhomme de chemin. Après, c’est toujours compliqué les relations entre un club et un joueur, chacun campe sur ses intérêts. Forcément, le club veut peut-être une indemnité que les autres ne sont pas prêts à mettre et du coup, le joueur n’est pas prêt à sacrifier une partie de son contrat qui a été signé et que le club doit honorer et respecter. Vous savez, ce sont toujours des conflits d’intérêts, c’est compliqué, c’est toujours dommageable, parce que le joueur réussit à résilier son contrat, mais on est au mois de Novembre. Enfin, je ne sais pas quand exactement ça c’est passé, je ne vous cache pas que je ne connais pas vraiment cette actualité. C’est dommageable, car le joueur a perdu du temps, le club aussi a dû perdre de l’argent en voulant mettre un coup de pression. Forcément, le club a été perdant car il a fait traîner l’histoire avec un joueur qui forcément fait partie de l’effectif où il y a des lois à respecter. Cela peut entacher une dynamique, pour le groupe. Tout le monde est perdant dans ce genre de choses lorsqu’on n’arrive pas à se mettre d’accord, qu’on est en conflit et qu’il y a des déclarations dans la presse de part et d’autre. Ce n’est jamais bon”.

    Retrouvez l’intégralité de l’interview ICI, sur Girondins4Ever