Paulo Sousa raconte son “très grand vide” à l’arrêt de sa carrière, et son retour dans le foot : “j’ai des valeurs qui entrent parfois en conflit avec certaines choses dans le football”

    Lors de sa jeunesse et de son entrée en centre de formation au Portugal, Paulo Sousa a connu quelques petites formes de dépression, à son arrivée notamment à Benfica. La fin de sa carrière à l’Espanyol Barcelone, en 2002, ressemblait-elle à ça ? Le coach des Girondins de Bordeaux répond. “Ce n’était pas le cas parce que j’étais beaucoup plus mature. Mais il y avait un très grand vide, oui. La décision avait déjà été prise avant la Coupe du Monde, mais si j’avais joué quelques minutes, j’aurais certainement pu changer d’avis. Ça n’a pas marché. Et je devais prendre des décisions. Mais c’était un très grand vide et pendant longtemps”.

    Il lui a ainsi fallu du temps pour revenir au football. “J’ai des valeurs qui entrent parfois en conflit avec certaines choses dans le football, mais c’était quand même très important dans ma vie. C’est ce qui m’a donné la chance d’avoir une vie au-dessus de la moyenne, tout comme ma famille. J’ai vécu des émotions dans le football que lui seul peut te donner”.

    De 2002 à 2005, le coach bordelais s’est préparer au coaching, même si ce n’était pas l’idée de départ. “Au départ, je pensais plus au dirigisme, mais je me suis vite rendu compte que ma veine politique n’est pas très forte [sourire]. J’ai continué à me former en gestion et dans des domaines qui n’ont jamais été les miens et à me préparer au niveau de la formation. Pendant six ans, j’ai participé à tous les séminaires que l’UEFA a organisés avec des entraîneurs de clubs et des entraîneurs nationaux. Des portes ont été ouvertes pour identifier les projets achevés dans chaque pays. Et cela m’a donné un aperçu supplémentaire et une plus grande force pour prendre des décisions”.

    A Bola

    Traduction Girondins4Ever