Lilian Laslandes : “Des fois, on mettait des choses en place avant les matches, et au bout de dix minutes on voyait que ça n’allait pas. Michel Pavon sifflait, et on refaisait ce qu’on savait faire”

    Lilian Laslandes a expliqué, pour Le Point.G, que l’année du titre de Champion de France 1998-1999 des Girondins de Bordeaux, il y avait vraiment une prise de décision sur la tactique, que ce soit d’Elie Baup l’entraineur, mais également des joueurs bordelais.

    « En plus, on a eu le bonheur d’avoir un bon groupe, pas trop étoffé mais on avait la chance de ne pas avoir eu beaucoup de blessés. Elie Baup avait bien géré ces choses-là aussi. Des fois, on mettait des choses en place avant les matches, et au bout de dix minutes on voyait que ça n’allait pas. Michel Pavon sifflait, et on refaisait ce qu’on savait faire. Attention, on n’a jamais tiré la couverture à nous, c’était un ensemble. Des fois, on restait sur la tactique d’Elie parce que c’était la bonne, mais parfois sur l’étude d’un match on se dit que c’est comme ça qu’il faut faire, on tombe d’accord avec lui parce qu’on voit les mêmes images, mais sur le terrain ce n’est plus du tout la même chose. En face, ils ont pu changer quelque chose, ou un de nos joueurs n’est pas bien. Parfois on prenait l’initiative à la mi-temps de dire à Elie qu’on avait changé telle ou telle chose, et il nous disait qu’on avait bien fait. Quand on a un entraîneur qui ne dit pas qu’il faut faire obligatoirement comme ça ou comme ça, qu’il y a un échange, parfois c’est plus facile quand même. Mais ce n’était pas tout le temps que l’on discutait, il avait son rôle et nous disait comment faire aussi. Mais c’est sur le moment, quand on voit qu’on essaye et qu’on se dit qu’on prend des risques, non… On va d’abord faire ce qu’on sait faire, et si on fait un 0-0 on a quand même pris un point. Alors que si on avait continué, peut-être qu’on se serait mis en danger ».

    Le Point.G, GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever