Lilian Laslandes : “Guy Roux m’a toujours qualifié de joueur de village. Il m’avait dit : ‘le seul souci que je vais avoir avec toi, c’est que tu viens du Sud Ouest’”

    Lilian Laslandes, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, a parlé de l’envie qui l’a animé lors de sa carrière, et qui l’a fait continuer de nombreuses années.

    « C’était important qu’il y ait l’envie de toujours venir s’entrainer. Après, il y a des fois quand on venait en décrassage, on y venait un peu en traînant les pieds. Mais après, quand c’était le début de la semaine, on reformait le groupe et là c’était l’envie de s’entrainer. Comme il y avait une joie de vivre dans le vestiaire… Maintenant, quand je vais voir des petites équipes le dimanche, c’est ce qui manque. Le plaisir que je prenais, c’était de faire des étirements, de discuter, et même à un petit niveau c’est ce qui manque. Il faut être en forme pour jouer les matches, mais la vie de footballeur professionnel pour moi c’était ça, la cohésion. Je le retrouve des fois quand je vois les jeunes se préparer ou aller à l’entrainement […] A l’époque, c’était le plaisir de jouer, se retrouver ensemble. C’est pour ça que Guy Roux m’a toujours qualifié de joueur de village (rires). Quand je suis arrivé là-bas, il m’a dit : ‘le seul souci que je vais avoir avec toi, c’est que tu viens du Sud Ouest, et là-bas je sais comment ça se passe’. Quand je suis arrivé là-bas, j’ai dit à mes parents au bout de deux-trois jours : ‘je déchire mon contrat, on s’en va’. Là-bas, à Auxerre, pendant cinq ans, du lundi au samedi, on faisait toujours les mêmes entraînements. Ça n’a jamais changé ».

    Le Point.G, GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever