Souleymane Diawara donne les détails et l’intégralité de l’histoire avec Jean-Louis Gasset, son “papa”, concernant ses sorties : “je prends Guillaume Hoarau, je le mets dans ma poche”

    Vous connaissez tous cette anecdote entre Souleymane Diawara et Jean-Louis Gasset concernant les sorties du premier. Aujourd’hui, le joueur raconte justement l’intégralité de cette histoire. Voici ce qu’il a déclaré.

    « J’ai rencontré un coach et un papa, Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset. Laurent Blanc était très fort dans le management, il parle, il t’apprend… Il m’a fait beaucoup progresser. Je pensais que je n’allais plus progresser dans ma vie, j’arrivais à 28 ans, et il m’a appris beaucoup de choses. Jeter le ballon loin, rester debout, ne plus trop tacler. Jean-Louis Gasset ensuite, c’est lui l’entraineur, c’est lui qui fait les entrainements. Jean-Louis Gasset a cette force de rentrer dans le cerveau de chacun des joueurs. Il sait parler à tout le monde. Quand je suis arrivé à Bordeaux, mon agent me dit ‘Souley, reste tranquille, là c’est Laurent Blanc, l’un des meilleurs défenseurs du monde, sois sérieux’. J’arrivais de Londres et c’était… (rires). Une semaine, trois semaines, un mois, deux mois, deux mois et demi : NUL ! Jean-Louis Gasset me convoque dans son bureau. ‘Oh papa, qu’est-ce qui se passe dans ta vie ?’ (rires). Je lui dis que j’ai changé, que je ne sors plus, que je ne fais plus la fête, je dors tout seul (rires). On était jeudi, et à Bordeaux le jeudi c’est soirée étudiante… Il me regarde et me dit avec sa voix cassée : ‘on est jeudi, j’ai entendu que le jeudi c’était la soirée étudiante. Demain je veux te voir mort’ et il part. Je le regarde et je me demande s’il se fout de ma gueule. Je lui dis, ‘Jean-Louis, tu es sûr ?’. Il hoche la tête pour me dire oui, et repart. Il ne faut pas me dire ça deux fois (rires). Bordeaux, ça bouge, pompélup. J’arrive à l’entrainement le lendemain, pas bien, je reste en soins, je mets les bottes de récupération. Jean-Louis arrive, il dit bonjour à tout le monde et me saute. Je me dis ‘Woh, je me suis fait niquer’. On mange, tout ça, et je vois qu’il parle à tout le monde, mais il ne me parle pas à moi. Je me dis que ça m’apprendra, connard que je suis, je me suis fait niquer comme un bleu. Le week-end, on joue le PSG, avec Guillaume Hoarau, Néné, la grosse équipe, ils étaient chauds de fou. On gagne 3-0, avec le but de Gourcuff qui fait la roulette. Je marque un but, je prends Guillaume Hoarau, je le mets dans ma poche (rires). Et c’est là que je me suis dit : ‘C’est ça ma vie’ (rires). A la fin du match, Jean-Louis vient me voir et me dit : ‘tous les jeudis, je veux te voir mort’ et il part. C’est pour ça que je dis que j’ai rencontré Laurent Blanc, un entraîneur, et Jean-Louis Gasset, un papa ».

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