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    Le “prompteur” d’Alain Giresse dans Footissime

    Pour ceux qui connaissent la séquence du Prompteur dans Footissime, l’invité doit combler le texte à trou qui défile sur un… prompteur. Alain Giresse est l’invité ce soir. Voici le contenu de son texte retraçant la carrière de l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux.

    « En 16 ans à Bordeaux, j’ai joué 640 matches et inscrit 195 buts. J’étais le meilleur joueur du meilleur club français à cette époque, et ça me rend fier parce que c’était le club de ma région, le club où j’ai démarré quand j’avais 10 ans.

    Ensuite, quand j’ai quitté Bordeaux pour Marseille, ma famille m’a dit : ‘qu’est-ce que tu as fait’. Et les supporters ont été très tristes.

    J’ai fini deuxième du ballon d’or en 1982 derrière Paolo Rossi et franchement, c’était exceptionnel et en même temps il y avait un peu de regrets parce que s’il n’avait pas marqué ces six buts dans les trois derniers matches, peut-être que j’aurais eu la place suprême.

    Je compte 47 sélections en équipe de France. Mon match le plus marquant a été évidemment le France-Allemagne de Séville, en 1982, une demi-finale dans toutes les mémoires.

    Entre Platini et Zidane, pour moi, le plus fort c’est ? Je ne peux pas comparer les deux joueurs parce qu’avec un j’ai beaucoup d’informations puis que j’ai joué avec lui, alors qu’avec Zizou je n’ai pas joué. A ce niveau-là, ça ne se départage pas.

    En 1998, j’ai été entraineur du PSG. Ça n’a pas duré longtemps et c’est pour ça que je n’ai pas envie d’en parler.

    J’ai joué avec Gernot Rohr, René Girard, et Raymond Domenech. Le plus dur sur le terrain, c’était René Girard à Nîmes. Pas à Bordeaux. J’étais très heureux quand il a signé à Bordeaux de l’avoir avec moi, plutôt que de l’avoir contre moi.

    Je suis tombé amoureux de l’Afrique car humainement j’ai vécu des choses extraordinaires ».