Ricardo Gomes : “Le fait de ne pas très bien parler, de ne pas très bien marcher, c’est une limite. Mais c’était faisable”

    Pour L’Equipe, Ricardo Gomes est revenu sur les difficultés qui ont fait qu’il a eu du mal à exercer son métier d’entraîneur, lors de son second passage aux Girondins de Bordeaux.

    “A partir du moment où c’est la loi, la Fédération a raison de l’appliquer. Quand j’ai eu la possibilité de revenir à Bordeaux, je n’ai pas eu de doute. En plus, j’avais une bonne relation avec Éric Bedouet, que je connaissais déjà. Avec quelqu’un d’autre, ça aurait été impossible. Je ne vais pas raconter d’histoires. Le fait de ne pas très bien parler (à la suite de son AVC qu’il a subi en 2011), de ne pas très bien marcher, c’est une limite. Mais c’était faisable. Aujourd’hui encore, ce n’est pas un obstacle”.

    A tel point que le coach brésilien attend qu’une nouvelle offre arrive d’un club, où il pourra entraîner. “Je suis comme tous les entraîneurs qui attendent un club, je fais des choses qui sont moins importantes que le foot (sourire) […] Quand je suis revenu en Europe, je ne m’y attendais pas. Aujourd’hui, je suis ouvert. Le pire, c’est de rester à la maison”.