Ronan Salaün : “Il nous a emmené en Israël, à Jérusalem pour montrer qu’il était fier de son club”

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    L’ancien joueur des Girondins de Bordeaux a connu l’époque où Alain Afflelou était à la présidence du club des Girondins de Bordeaux et où Gernot Rohr était l’entraineur. Il se souvient très bien de cette période.

    “De l’entraîneur, un très bon souvenir. C’est vrai que ça avait été un peu compliqué au début, car Gernot est un allemand avec la rigueur que l’on connait, dans les entraînements, la façon de coacher. Il n’était pas froid mais c’était quelqu’un qui avait son équipe, il n’était pas demandeur parce que son équipe marchait très bien. Le fait que moi je me retrouve libre, après un dépôt de bilan, il n’y avait pas d’indemnités, même si les transferts de l’époque n’étaient pas comme aujourd’hui. Il y a eu un petit temps d’adaptation, mais j’en garde un super souvenir car la deuxième partie de saison, j’ai joué. C’était quelqu’un de très rigoureux, de sérieux et d’honnête. Quand il avait quelque chose à dire,  il ne prenait pas de chemin détourné, il parlait directement, j’en garde un très bon souvenir, d’autant plus qu’en fin de saison, j’étais de nouveau titulaire donc ça jouait beaucoup. Mais il a su faire la part des choses et ne pas se braquer en se disant qu’il n’avait pas forcément besoin d’un attaquant supplémentaire et qu’il avait ce qu’il fallait. Donc pour moi, ça s’est bien passé avec lui.

    Après, Alain Afflelou, c’était un dirigeant qui arrivait dans le monde du foot. L’image de Bordeaux lui allait bien, il était content de prendre la suite d’un grand club. Il nous a emmené en Israël, à Jérusalem pour montrer qu’il était fier de son club. J’ai senti une personne qui gérait de bons contacts et qui était très proche des joueurs, mais un président pas comme ceux que j’ai connus, François Ivinec, Claude Bez ou Bernard Tapie. Lui il laissait les coudées franches à son entraîneur qui était Roland Courbis et c’était tant mieux. Il venait à tous les matches, c’était un président proche de ses joueurs mais pas de ceux qui tapent du poing, même si à l’époque, il n’y avait pas spécialement besoin. Voilà l’image que je garde de ces deux personnes, de bonnes personnes avec des résultats et c’est ce qu’il faut retenir”.

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