Joe DaGrosa : “Nous avons décidé que nous serions présents dans le foot, mais nous savions que cela dépendrait en partie des opportunités qui se présentaient, et en partie du potentiel de valeur ajoutée”

    Pour Get French Football News, Joe DaGrosa, expert en fusions-acquisitions, qui se focalisait davantage sur une industrie traditionnelle comme l’aviation ou les fast-foods, a finalement choisi d’investir sur les Girondins de Bordeaux. Le Patron de GACP a expliqué comment cette idée lui était venue.

    “L’opportunité m’a été présentée par un ami, Hugo Varela et je suis heureux et honoré de dire qu’Hugo est mon partenaire aujourd’hui à Bordeaux. Il a réussi à me présenter le projet d’une manière que je comprenais. A savoir, le football, ou le sport, produit du contenu pour cette grosse machine que l’on appelle internet et pour laquelle il y a une demande insatiable de contenu. Le sport fournit toute cette matière première qu’est le contenu. Cette demande ne fait qu’augmenter. Le sport le fournit, et le foot, qui aura je pense la croissance la plus rapide et qui sera le sport le plus consommé d’un point de vue médiatique dans le monde, est le domaine où il faut être présent. La question est alors, dans le nouveau ou l’ancien monde ? Ce qui revient à s’intéresser à la valeur relative du business, ce que je regarde avec mon œil de Wall Street. J’ai grandi avec le concept de valeur ajoutée d’un marché. Hugo a brillamment défendu le fait que la valeur ajoutée se trouvait en Europe et non aux USA, du moins jusqu’à aujourd’hui. Hugo est vraiment la personne qui m’a ouvert les yeux sur l’intérêt d’investir dans le foot. Et d’un coup j’ai essayé d’être très opportuniste. Vous entendez parler d’opportunités aux USA, en Europe et en fait, avant Bordeaux nous avions même exploré une opportunité en Liga. Nous n’avons pas donné suite et ensuite l’opportunité de racheter Bordeaux s’est présentée. Vous savez nous avons décidé que nous serions présents dans le monde du foot, mais les moyens d’y arriver, le choix du championnat ou du club, nous savions que cela dépendrait en partie des opportunités qui se présentaient, et en partie du potentiel de valeur ajoutée. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir pu rencontrer les gars d’M6 et d’entrer en négociation pour l’acquisition de Bordeaux”.

    Traduction par Antoine Delaunay (@Antou Etpourtout sur Facebook), pour Girondins4Ever