François Grenet : “Ce milieu ne me manque pas. Mon club me manque entre guillemets”

    France Grenet a arrêté sa carrière de joueur professionnel il y a plusieurs années maintenant. Y a t(il un manque du monde foot aujourd’hui pour l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux ?

    « Pas du tout. Le terrain me manque, la dépense physique quotidienne de cette belle vie de footballeur professionnel. Après les à-côtés, qui plus est avec l’évolution, non ça ne me manque pas. Je suis bien sûr le football et les Girondins évidemment même si c’est d’assez loin. Je suis devenu quelque part supporter inconditionnel des Girondins mais spectateur pour tout le reste. Ce milieu ne me manque pas. Mon club me manque entre guillemets ».

    Lui qui a arrêté sa profession d’assureur il y a quelques semaines, n’écarte pas un retour dans le monde du football si cela devait se produire, mais pas dans n’importe quel secteur.

    « Quand je dis que le terrain me manque, je ne dis pas en tant que technicien ou bien entraineur ou quelque soit le poste, le terrain, c’était au quotidien, quand j’étais acteur. C’est plus ça. Ma reconversion quand j’ai arrêté le football, j’avais voulu couper complètement, j’avais choisi une voie, un vrai métier j’ai envie de dire. Une voie opposée. Ça a été difficile. J’en suis d’autant plus fier parce que ce n’était pas simple de passer de tout au tout. C’est un autre cycle. Celui de footballeur a duré entre 10 et 15 ans. Celui d’assureur pour ma reconversion a duré 11 ans. Aujourd’hui, j’ai laissé ça derrière. Le football pourrait m’intéresser. Je parle au conditionnel. Les jeunes, ça m’intéresserait parce que c’est la transmission et ça me plait bien et j’ose espérer de ce que l’on entend sur les nouvelles générations, j’ai un fils qui a 15 ans et demi et qui joue au football au Stade Bordelais, c’est vrai que les générations évoluent. Les autres étaient différentes des précédentes et celle-là sera encore différente. J’entends beaucoup et je le conçois complètement que c’est dur et plus pareil. Pour les grands, je n’en doute absolument pas et ça ne me plait pas du tout. Je pense que les jeunes demeurent extrêmement malléables quand on les a humblement entre ses mains dans une tranche d’âge entre 10 et 15 ans voire 17 ans. Je pense qu’ils sont encore malléables. Et que ce soit en tant que joueur ou en tant qu’être humain, c’est ça qui m’intéresse le plus. Je n’ai pas passé mes diplômes. Peut-être que ça viendra, je suis en phase de réflexion mais en l’état actuel, le terrain ne me manque pas au niveau des grands dans l’encadrement, etc… Je suis plus vers le jeunes. Et en tant qu’acteur parce que c’est l’adrénaline, la dépense au quotidien, etc… C’est tout ce que ça représente ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever