Laurent Perpigna : “Le bilan du mercato est plutôt partagé. Il y a deux aspects d’analyse assez importants. D’une part ce qu’on nous avait promis, d’autre part ce qu’il y a en réel”

    La seconde émission du Point.G, en partenariat avec GoldFM et Girondins4Ever, est prévue demain soir. Mais actualité oblige, nous avons choisi de bousculer un peu notre ligne éditoriale pour vous proposer des propos de notre invité pour ce second volet, Laurent Perpigna. L’une des figures des Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, a été questionné par Julien Bée sur le bilan du mercato du FCGB, avec pour rappel une réunion qui se tient aujourd’hui entre le groupe et Hugo Varela notamment.

    S’il n’en dit pas plus pour plus pour laisser la primeur à tous les intervenants en interne, Laurent revient sur les deux têtes d’affiche promises par Hugo Varela justement, où le seul Laurent Koscielny est arrivé. « Les choses vont être abordées lors de cette réunion de mardi. En tout cas, donner sa parole aux Ultras sur une question de plusieurs recrues, de noms… L’histoire nous a appris qu’on ne nous donnait jamais la parole. On nous promettait souvent des choses mais c’était toujours voué à un certain nombre de variables et qu’au final, entre les promesses et ce qu’il y avait derrière sur le terrain, il y avait souvent un vide ».

    Un bilan donc, pour le responsable des Ultramarines, mitigé. Avec du bon d’abord car les Girondins ont connu beaucoup de mouvement et surtout une activité en cette période souvent creuse dans le passé. Mais un point effectivement moins positif qu’est une partie des promesses qui n’a pas été tenue. Mais Laurent vous l’expliquera mieux que nous :

    « Le bilan est plutôt partagé. En fait, il y a deux aspects d’analyse assez importants. D’une part ce qu’on nous avait promis, d’autre part ce qu’il y a en réel. Sur ce qu’il y a en réel, il y a quand même eu du mouvement, il y a des choses intéressantes et je pense que sur les deux derniers matches, on l’a vu. Il y a des joueurs percutants, il y a quelque chose qui est en train de se créer, il y a un changement d’état d’esprit et on le voit notamment au niveau des entraînements ; le travail change, et la manière de travailler change également. Là-dessus, j’aurais tendance à être un peu optimiste, à défaut de l’être totalement, parce qu’il y a quelque chose qui évolue et qui peut évoluer dans le bon sens. Il est encore tôt pour dire qu’on a une ossature qui est en train de se créer, une équipe qui va être performante et compétitive. Pour l’instant, on ne le sait pas, donc on est vraiment sur des supputations. De l’autre côté, il y a une partie de moi, de nous, qui est un peu déçue, parce qu’on nous avait promis beaucoup et que dans le cadre de ces promesses, un certain nombre n’a pas abouti. Donc on se pose effectivement des questions. C’est vrai qu’il ne faut pas attendre de moi que je verse dans la sinistrose, que je réponde à ce genre d’injonction, j’ai toujours été quelqu’un d’optimiste : même quand on perd 3-0 je suis persuadé qu’on va gagner. J’aurai tendance à verser plus dans l’optimisme. Maintenant, il est clair que quand on dresse aujourd’hui le reproche à GACP de l’investissement financier, ça correspond un petit peu à ce qu’on disait il y a maintenant deux ans… Ils sont arrivés sans fonds propres. On dit qu’il n’y a pas d’argent, mais ça, on l’a déjà dit il y a deux ans. Maintenant, il est hyper important d’essayer de voir la position des Ultras là-dessus. Les Ultras ont accueilli de manière très hostile les repreneurs américains. Par la suite, on a eu des réunions avec eux, on a mis des choses sur la table. On a clairement discuté et on leur a accordé notre confiance. Ils étaient là, installés, donc leur faire la guerre c’était certainement catapulter le club à un endroit dont on ne voulait pas qu’il soit, et peut-être court-circuiter son évolution, et peut-être le mettre en danger. Donc on a accepté leur présence, tout en restant extrêmement vigilants. Aujourd’hui, on est toujours à ce stade-là, on discute, on regarde, on analyse et en coulisses on discute. On essaye vraiment de surveiller au maximum l’évolution du club. Dire qu’on a accordé notre confiance, c’est quelque chose de réel. Maintenant, attention. C’est une confiance sous conditions et sous contraintes on va dire ».

    Rendez-vous demain soir sur GoldFM et Girondins4Ever pour le second volet du Point.G et notre entretien avec Laurent Perpigna !

    A ne manquer sous aucun prétexte !