L’attaquante des Girondins de Bordeaux, Viviane Asseyi, de retour en sélection après la coupe du Monde, s’est projetée sur le prochain match des Bleues face à l’Espagne non sans une pensée de ce qu’elle a vécu lors du Mondial.

“Il faut bien s’hydrater parce qu’il fait très chaud. Récupérer, manger, dormir et on est reparti pour toute la semaine. J’ai le sourire surtout parce que je me rends compte de la chance que j’ai. Je suis ici, à Clairefontaine, j’ai vécu une coupe du Monde dans mon pays. Je travaille et je porte le maillot de l’équipe de France. Je ne peux pas me plaindre et ne pas avoir le sourire. On est restées quand même deux mois ensemble. Ça m’a fait grandir, même footballistiquement. J’ai appris durant cette coupe du Monde. Franchement, c’était incroyable. J’ai tout en tête. Le public quand tu avais le ballon… C’était incroyable. Les hymnes aussi c’était incroyable. Tout était incroyable. Je me souviens quand Amandine (Henry, ndlr) a marqué contre le Brésil parce que quand tu es sur le banc, c’est pire que lorsque tu es sur le terrain. Tu stresses deux fois plus. Je n’étais pas bien à ce moment-là et son but, c’est comme si ça avait libéré tout le monde. Même le but de Wendy (Renard, ndlr) contre les Etats-Unis parce qu’au final, c’était un peu le but de l’espoir. Je me souviens. Après il y a plein de moments. C’est difficile d’enchainer la coupe du Monde, d’avoir un peu de vacances, refaire une préparation, et là le championnat qui a recommencé ce week-end. Physiquement, il faut encore travailler et je vais travailler. L’Euro du coup,  c’est le nouvel objectif mais je pense à l’Espagne. Je pense à bien travailler cette semaine. J’espère qu’on va gagner et produire du beau jeu samedi soir”.

Retranscription Girondins4Ever

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