Julien Faubert : “Sa philosophie de jeu ? J’aime beaucoup. Mais notre problème, c’est l’état d’esprit. Il faut comprendre que quand tu mets un scapulaire, il faut y aller”

    (Photo by JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

    Nous avons questionné Julien Faubert sur Paulo Sousa, l’entraineur des Girondins de Bordeaux. Voici son avis détaillé sur le coach portugais et sur sa philosophie de jeu.

    “Les résultats ne sont pas là. Je pense qu’il a eu le temps en effet, après je ne sais pas ce qui se passe, si on lui met la pression ou pas. Il a eu le temps de travailler correctement, de faire une bonne préparation, faire un récapitulatif de son effectif. Maintenant, il est temps. Et je pense que les dirigeants vont attendre de lui des résultats, les supporters également. Objectivement, j’attends de voir. Il a un certain passé. Peu importe ce que les gens pensent, la Ligue 1 est un championnat très compliqué où même les petites équipes sont difficiles à jouer. Il faut des résultats à Bordeaux, et aller aussi chercher des résultats à l’extérieur. Les dirigeants risquent de l’attendre au tournant cette année […] Sa philosophie de jeu ? J’aime beaucoup, ça reste du jeu avec du ballon. J’aime sa philosophie de jeu mais il faut surtout que les joueurs y adhèrent. Notre problème, il n’est pas forcément technique ou tactique, c’est vraiment un état d’esprit. Parfois, il ne faut pas que bien jouer, il faut mettre le petit truc en plus, il faut aller travailler, mettre un peu de caractère dans l’équipe. C’est ce qui me dérange dans cette équipe aujourd’hui. Il y a énormément de qualités, de vitesse, de jeunesse. Mais parfois, il faut comprendre que quand tu mets un scapulaire, il faut y aller. L’arrivée de Koscielny, c’est une très bonne chose, c’est un leader, quelqu’un qui a l’habitude de gagner. Si ça ne suit pas, il va rentrer dans les gens et ça ne sera pas une mauvaise chose. Même à mon petit niveau en ce moment, il faut bousculer les jeunes, parce qu’ils ont des qualités mais pensent que tout est acquis et pensent qu’il ne faut pas travailler alors que c’est tout le contraire. Il faut que l’équipe comprenne qu’il faut des hommes sur le terrain et que les jeunes de la réserve et du centre de formation doivent s’y mettre aussi”.

    Retrouvez l’intégralité de l’interview de Julien ICI, sur Girondins4Ever