Marc Vanhove : “J’ai parlé au Président et je lui ai dit pour l’entraineur, que ce n’était pas un bon choix Sousa”
Le créateur de la franchise Bistro Régent, partenaire des Girondins de Bordeaux, Marc Vanhove, s’est exprimé sur le choix des nouveaux dirigeants bordelais de mettre en place Paulo Sousa au poste d’entraineur.
“Je dis ce que je pense. Je ne me cache pas. On m’apprécie ou on ne m’apprécie pas. Je dis la vérité. J’ai parlé au Président et je lui ai dit pour l’entraineur, que ce n’était pas un bon choix Sousa. Jusqu’à preuve du contraire, je crois que les résultats me donnent raison. Je lui demande qu’une chose à Paulo, c’est de nous montrer le contraire et de me montrer que je me suis trompé. Je ne lui veux aucun mal à ce monsieur. Le seul truc, c’est que j’ai regardé un peu son pedigree et à part que c’était un grand joueur qui a gagné deux Ligue des Champions mais en tant qu’entraineur, il n’a jamais fait long feu nul part. Il n’a pas avec lui des résultats concrets à part avoir gagné le titre en Suisse une année mais ça ne suffit pas. Je trouve qu’on a pris de gros risques avec un gros salaire. En plus, ils se sont engagés sur trois ans. Je reste persuadé de mon idée première. C’est à lui de nous montrer et de faire le contraire de ce que je pense. Je le trouve très sympathique Paulo. J’ai discuté avec et il n’y a aucun souci. Mais il ne connait pas bien le football français. Il fallait quelqu’un qui connaisse bien mieux que ça. Marseille, ils ont pris un portugais et ils s’embêtent avec des étrangers. Je ne sais pas trop pourquoi. Ceux qui connaissent le mieux le football français, c’est encore les français. Regardez les trois quarts des entraîneurs de clubs français sont français. Là, il y a une mode avec quelques étrangers mais je ne suis pas convaincu de la réussite. Par exemple à Lille, l’entraineur c’est un français. Il est en train de montrer que c’est un des meilleurs entraineurs français avec ce qu’il a fait avant à Saint-Etienne et maintenant à Lille. C’est comme celui qui est parti d’Amiens. C’est un gars que j’ai relevé et qui me paraissait à même de relever un défi comme Bordeaux. Il a fait des trucs extraordinaires avec de petits clubs et aucun grand club ne lui donne sa chance. Personnellement si j’étais Président, je l’avais sur ma tablette. Entraineur français défensif ? Si on regarde les résultats depuis que Sousa est là, on prend des cagettes et on marque très peu de buts. Donc je veux bien mais bon…”.