Laurent Calippe (ex-scout des Girondins) explique les conditions de son départ et celui de ses collègues

    Comme vous le savez maintenant, Laurent Calippe, a été remercié par la nouvelle direction alors qu’il était membre de la cellule de recrutement des Girondins. Il revient justement sur son départ. “Ce fut une année étrange à Bordeaux, car le club a été acheté. Eduardo Macia est arrivé de Leicester avec son équipe en mai. Et l’équipe de recrutement de Bordeaux ne faisait clairement pas partie de ses plans, il a donc renvoyé tout le monde. J’ai donc été limogé la semaine dernière et c’était à peu près la même chose pour nous tous. Nous étions une équipe de quatre personnes et nous avons tous été remerciés. C’est la vie ! Quelqu’un arrive avec ses propres personnes, il ne se soucie pas de vérifier si ceux qui y sont déjà sont bons ou mauvais […] Je vais vous dire pourquoi je suis amer. Ce n’est pas le fait qu’ils m’ont dit qu’ils n’avaient plus besoin de mes services, cela arrive à tout le monde. J’aurais simplement préféré qu’ils soient honnêtes et qu’ils me le disent en mai. S’ils m’avaient alors dit qu’ils ne voulaient pas de moi pour la saison à venir, j’aurais pu commencer à chercher un autre club. Mais ne me dites pas ça à la fin du mois de juillet, une semaine avant la fin de mon contrat ! Et quand ils m’ont dit qu’ils allaient prolonger mon contrat aussi ! Mais ils m’ont dit après mon retour de 17 jours à la CAN. Donc, ils m’ont pratiquement fait sortir tout le jus qu’ils pouvaient jusqu’à la fin […] C’est ce qui s’est passé. Je revenais de la CAN et ils m’ont dit : « Nous réduisons votre salaire de 1 500 euros”. J’ai répondu « mais c’est beaucoup”. Ils ont répondu : “C’est soit ça, soit nous ne signerons pas votre nouveau contrat”. Et ce n’était pas que moi. Il y a aussi Paul Marchioni qui est parti. Thierry Bonal est parti aussi. Il ne reste que Eric Guérit […] C’est triste, mais principalement à cause de la façon dont cela a été fait. Je réalise que dans le football, les choses ne sont pas éternelles. Si on m’avait dit en mai que Macia arrivait avec son équipe et que je n’avais pas besoin de moi, j’aurais compris. Mais pas à la fin du mois de juillet”.

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