Malcom : “Bordeaux n’est pas la première équipe de football française et européenne. Ce n’était pas facile, mais j’ai compris que si je faisais de mon mieux, je pourrais aller dans un grand club”

    Pour la presse russe et Sport24, Malcom est revenu sur son choix de quitter le Brésil et le Corinthians jeune, pour s’engager en faveur des Girondins de Bordeaux.

    “Ce transfert était assez compliqué. Les négociations étaient en cours et la fenêtre de transfert était sur le point de se fermer. J’ai accepté la transition, le club aussi, c’était au dernier moment. C’était stressant, je ne savais pas si j’étais prêt à y jouer. Mais je voulais avancer le plus vite possible. J’ai beaucoup réfléchi, mais j’ai accepté. Tite ne voulait pas que je parte. Il a dit que je commençais tout juste à grandir en tant que joueur, je suis devenu le champion du Brésil et je pouvais progresser davantage ici selon lui. Il était également difficile pour moi de me séparer de Corinthians et de Tite, car, comme je l’ai dit, nos relations étaient très fortes. Mais je suis parti. Ce n’était pas juste pour moi venir en Europe et commencer à jouer tout de suite. C’est une nouvelle culture, une nouvelle langue. J’ai essayé de commencer à parler français le plus rapidement possible pour pouvoir parler normalement avec ses coéquipiers et aider l’équipe. Et je l’ai fait, je me suis adapté, j’ai parlé et j’ai réalisé deux grandes saisons. Soit dit en passant, je parle plus français que portugais. C’était une expérience unique. Bordeaux n’est pas la première équipe de football française et européenne. Ce n’était pas facile, mais j’ai compris que si je faisais de mon mieux, je pourrais aller dans un grand club”.