Ludovic Obraniak : “J’aurais pu connaitre l’UNFP, mais je n’ai pas eu le courage d’y aller, j’avais peur de l’étiquette ‘chômeur'”.

    Ludovic Obraniak, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, aurait pu, lorsqu’il était libre de tout contrat et en fin de carrière, s’engager avec l’UNFP pour trouver un club. Mais l’ancien bordelais et lillois a expliqué pourquoi il n’avait pas fait cette démarche.

    « J’aurai pu connaitre ça. Quand je reviens du Maccabi Haïfa, j’ai négocié ma fin de contrat très tard, donc j’arrive sur le marché des transferts fin août-début septembre, comme joueur libre. Il y a deux clubs avec qui je peux éventuellement signer, et finalement ça ne se fait pas, et je me retrouve très rapidement en difficulté. Tu sors un peu du circuit, et je n’ai pas eu le courage d’y aller. J’avais peur d’associer le fait de me mettre à l’UNFP et qu’on pointe l’étiquette ‘chômeur’. Je n’ai pas eu cette humilité, du moins j’ai eu la peur de me dire ‘on me met l’étiquette, ce sera d’autant plus dur de retrouver un club après’. Donc je voulais essayer de surfer sur mon nom et sur ce que j’ai fait, mes réseaux… C’est ce qui s’est passé et c’est comme ça que j’ai signé à l’AJ Auxerre. Mais j’avais l’intime conviction que ça aurait été en ma défaveur de rejoindre l’UNFP. Si je le pense encore aujourd’hui ? J’ai un vrai doute. Ça n’engage que moi. L’UNFP est un syndicat qui est là dans ses prérogatives, c’est-à-dire qui est dans l’accompagnement des joueurs en difficultés. Autant ils peuvent nous défendre toute l’année pour tout ce qui est lois européennes voire mondiales… Mais c’est tout à fait leurs compétences. Je trouve que les joueurs ont beaucoup de courage parce que passer le cap, ce n’est pas simple ».

    Retranscription Girondins4Ever

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