Avec les fortes températures, nombreux jardiniers en Ligue 1 scrutent les pelouses pour voir si les maladies et champignons ne se développent pas, comme cela avait été le cas pour la pelouse du Matmut Atlantique en 2016. Pour tenter de contrer plus efficacement ce développement, certains stades, au nombre de huit actuellement dont le Matmut Atlantique, sont pourvus de gros ventilateurs qui “pulvérisent de l’eau au-dessus du terrain. La goutte est tellement fine qu’elle ne peut jamais mouiller le feuillage. Ça refroidit un peu l’air. On gagne quelques degrés” comme l’explique Patrice Therre, gérant de Novarea et membre de la commission surfaces de jeu. Par conséquent, la température ambiante est moins élevée et ne favorise plus le développement du champignon. Reste que cette solution, meilleure sur un plan santé que les pesticides, interroge sur la question du réchauffement climatique étant donné que cela demande beaucoup plus de ressources en eau et en électricité.

L’Equipe