L’analyse très lucide de Paul Bernardoni après la défaite des Espoirs en demi-finale de l’Euro
Paul Bernardoni s’est arrêté au micro de BeIn Sports après la défaite de l’Equipe de France en demi-finale de l’Euro face à l’Espagne (4-1). Voici son analyse, qui est très lucide…
Je fais le match, mais ça ne suffit pas. On ne va pas chercher 40 000 excuses. On est tombé sur plus fort, il faut être honnête. Techniquement, tactiquement, ils ont été meilleurs que nous. On a vraiment souffert. Je pense qu’on a fait quelques erreurs techniques. Je me met dedans. On a eu du mal à relancer et de suite on voit que face à une équipe comme ça, que c’est très, très compliqué. On a beaucoup souffert. A l’image du premier but qu’on prend, on n’est pas hyper réactif, mais on peut aussi peut-être mettre le deuxième juste après avoir mis le premier. Leur gardien fait un très bel arrêt. C’est comme ça. Très sincèrement… Il y a de la déception bien évidemment, mais je pense qu’on a tous vu le même match. Ils étaient au-dessus de nous. Il faut être honnête. C’est amer parce qu’on se fait éliminer en demi-finale et on aurait aimé aller en finale. C’est compliqué. Je pense qu’il a manqué aussi un peu de fraîcheur pour être honnête. C’est dur, c’est un tournoi où on joue tous les deux jours. C’est le haut niveau. On est en phase d’apprentissage, c’est clair. Je vais peut-être me répeter, mais je pense qu’on est tombé sur une belle équipe d’Espagne. Je pense que ça sera le vainqueur. Contre la Roumanie, on avait vraiment souffert et là ça c’est vraiment vu ce soir. Il y a de la déception bien évidemment, mais quand on voit le contexte du match… C’est énervant. On va bien sûr quand même retenir du positif. Je crois que ça faisait douze ans que l’Equipe de France ne s’était pas qualifiée pour l’Euro. On fait une phase finale, on est qualifié pour les JO. C’est clair que c’est énervant de sortir comme ça mais je pense qu’on est en progrès, en pleine progression. Il faut être honnête. Notre contrat est rempli, mais on aurait espéré… On est dans une compétition, on veut toujours aller au bout. Il y a cette frustration. Ca va être compliqué de dormir ce soir, mais c’est comme ça, c’est la vie, c’est le sport.