Christophe Monzie : “La priorité serait peut-être de se mettre à chercher un garçon qui ressemble à ce profil de Malcom”
Interrogé sur ce qu’il ferait s’il était celui qui dirigeait le mercato bordelais, Christophe Monzie a donné les quelques joueurs qu’il aimerait garder mais également ceux qu’il verrait bien partir.
« Si je dois garder trois joueurs, je garde Pablo et Koundé même si je ne suis pas sur en ce qui concerne Pablo, que ce soit ce que pensent les dirigeants du club. Sinon je m’expliquerai assez mal l’arrivée de Mexer. Après pour le reste… Je pense que je vais mettre Benoit Costil. Pour les trois joueurs à vendre, je pense qu’un garçon comme François Kamano aujourd’hui a des difficultés à se situer dans cette équipe malgré le fait qu’il ait très bien démarré la saison. Il a fait de bonnes choses à Caen mais il est quand même en train de traverser un long tunnel. Il n’y est plus vraiment. Après, il y en a qui vont revenir et qui appartiennent toujours au club. Ceux-là, je ne sais pas trop ce qu’on va en faire. Kalu m’a pas mal déçu également. Même s’il a été longuement blessé. Et puis un garçon comme Andreas Cornelius n’a pas fait oublier ceux qu’il était censé remplacer. On était sur Krmenčík, le joueur tchèque. À chaque fois, on a pris des seconds couteaux. Il y a aussi un garçon comme Malcom qui n’a pas été qualitativement remplacé, ni même au niveau de son poste et du rôle qu’il avait dans cette équipe. L’exercice a prouvé qu’on ne pouvait pas se passer d’un garçon de cette trempe. Je pense que la priorité serait peut-être de se mettre à chercher un garçon qui ressemble à ce profil de Malcom. J’ai aussi été déçu de Younousse Sankharé même s’il a fait un très bon match à Caen. Le reste de la saison… Il est très inégal Younousse Sankharé. Il est pétri de talent et de qualité mais c’est un garçon qui n’aime pas beaucoup défendre. Et quelquefois, Bordeaux a eu plus souvent à défendre, on a plus souvent subi qu’autre chose même si on avait la possession de balle mais les occasions les plus nettes étaient pour les adversaires. C’est la défense qui a eu le plus souvent à subir. Je me rappelle de ce match à Prague où Younousse et d’autres comme Kamano n’avaient pas du tout fait le travail défensif, le premier match de poule. Ce qui avait mis Youssouf Sabaly dans la mouise, tout au long de la première mi-temps. D’ailleurs, le but est arrivé sur le côté droit sur un énième repli défensif non effectué par ces deux joueurs. Dans une équipe, il ne faut parfois pas rechigner aux taches défensives lorsqu’on n’arrive pas à conserver le ballon devant et on l’a parfois oublié cette année ».