Christophe Monzie : “Faites du strass et des paillettes c’est bien, la méthode américaine… Mais l’important c’est l’équipe première”

    Christophe Monzie s’est exprimé sur l’intersaison et les mouvements au niveau de l’organigramme des Girondins de Bordeaux.

    « La grande lessive a déjà commencé, avec l’étonnante mise à l’écart de Jérôme Dauba, mais il n’y a pas que lui. Il y a également Jean-Luc Dogon, André Pénalva… Il y a aussi Aurélie Carrey, qui était attachée de presse des Girondins pendant de nombreuses années, et elle n’apparaît plus dans les conférences de presse depuis février : elle a été remplacée sans pour autant qu’il y ait la moindre communication à ce sujet au sein du club. Il y a pas mal de choses qui bougent, qui évoluent. Des entraineurs qui ont été priés de repartir, comme Ricardo ou Patrick Colleter. Il y a une grande instabilité tant dans l’effectif, qu’à la tête de l’équipe première ou la direction du club, ce n’a pas contribué à rasséréner l’effectif. Il y a des joueurs qui ont de la bouteille, mais il y en a d’autres qui sont beaucoup plus jeunes, et qui ont besoin d’une certaine lisibilité dans leur carrière, qui ont besoin de savoir où ils vont. Alors certes, on leur demande des résultats, mais ils ont aussi besoin de faire des plans de carrière, et j’ai peut-être l’impression que ce n’était pas forcément le cas cette année. Certains ont eu un peu de mal à se situer par rapport à leur avenir, comme François Kamano par exemple. Il ne s’agit pas de lessiver pour lessiver. Faites du strass et des paillettes c’est bien, la méthode américaine… Mais l’important c’est l’équipe première. On pourra enjoliver l’emballage aussi longtemps que l’on voudra, de toutes les formes que l’on voudra, si à un moment donné ce n’est que cela, on ne pourra pas empêcher les supporters de penser que l’emballage est joli, mais que ce n’est finalement que de la poudre aux yeux. Au niveau sportif, la nouvelle équipe sait qu’elle n’a pas le droit de se planter une seconde fois. D’ailleurs, on ne peut pas dire une seconde fois parce qu’elle a pris le bateau en cours de route, et ce n’est pas elle qui a fait ce recrutement. C’est difficile d’imputer la faute à la nouvelle direction, mais de la même façon qu’il était difficile de le faire à Ricardo et Patrick Colleter, et pourtant on ne s’est pas privé de les remercier au cœur du mois de février. Si on regarde les chiffres aujourd’hui, le bilan de Ricardo est meilleur que Paulo Sousa. Il y a eu pas mal d’instabilité ».

    ARL FM

    Retranscription Girondins4Ever